La fête foraine

Catégories : Rencontres BDSM FANTASME Bondage Shibari Kinbaku
il y a 5 ans

Une très jolie histoire érotique avec du bondage et des contraintes en tout genre

Seule dans l’obscurité Gwen regarde les écrans de télévision sur lesquels sa sœur et ses deux amies circulent librement, insouciantes et inconscientes de la menace qui pèse sur elles.

Ces images sont insupportables mais la seule façon de ne pas les voir est de regarder les autres écrans de télévision et ce qui est montré lui est encore plus insupportable. Il s’agit d’elle bâillonnée, ligotée sur cette chaise fixée au sol, impossible à renverser. D’autres écrans affichent des gros plans de son visage et de sa bouche couverte par l’horrible bâillon. Et aussi de ses bras, de ses poignets, de ses cuisses et de son torse entourés de cordes qui pénètrent sa chair et la brûlent. Et enfin de ses yeux qui expriment l’effroi face au destin que lui ont promis ses ravisseuses.

Pour peut-être la centième fois Gwen tire sur ses liens. En vain.

Elle entend des visiteurs s’approcher de la roulotte où elle est emprisonnée. Quelqu’un appuie sur la poignée. Sans résultat bien sûr. Gwen a entendu sa ravisseuse fermer la porte à clef. Soudain une voix s’élève.

  • Tu vois bien qu’il n’y a personne.

C’est une voix de femme. Douce, cristalline. Son compagnon s’amuse.

  • Une diseuse de bonne aventure qui ne sait pas qu’elle va avoir des clients. Je n’ai pas confiance.

  • Tu es bête.

Gwen tente d’appeler à l’aide. Bien sûr son bâillon étouffe ses cris et les transforme en s a n g lots ridicules mais ils sont derrière la porte. Ils peuvent entendre.

  • On dirait qu’il y a quelqu’un.

  • Tu es sûr. Qu’est-ce que tu entends ?

  • Ce n’est pas très net. Des s a n g lots ou des soupirs.

  • Et tu as l’intention de déranger ces personnes ?

Gwen enrage. Qu’est ce qu’est en train d’imaginer cette femme. Si au moins elle pouvait renverser la chaise sur laquelle elle est ligotée. Faire du bruit. Mais c’est impossible la chaise est solidement vissée au sol. C’est à peine si elle peut frémir. Ses chevilles et ses cuisses soigneusement liées aux pieds de la chaise. Son torse entouré de cordes qui fixent son dos au dossier. D’autres liens s’occupent de sa taille et de son bassin et garantissent que ses fesses sont bien collées au siège. Ses ravisseuses n’ont négligé ni ses bras ni ses poignets ni ses mains. Ils sont parfaitement liés dans son dos, appuyés contre le dossier de la chaise. Elle ne peut même pas agiter ses doigts. Ce qui serait inutile de toutes façons puisque les rares objets susceptibles de la libérer sont hors d’atteinte.

Mais elle a réussi à attirer l’attention du couple qui est derrière la porte. Ils appuient à nouveau sur la poignée. Gwen tente de crier aussi fort que le lui permet la boule de mousse enfoncée dans sa bouche et qui transforme ses appels au secours en autant de s a n g lots ou de soupirs.

Comment aurait-elle pu imaginer le piège que cachait l’immense fête foraine qui venait de s’installer dans la ville alors qu’avec sa sœur et ses deux amies elle venait de quitter avec plaisir la famille malsaine où elles avaient passé toute leur existence ?

Du haut de ses vingt-deux ans Gwen était la plus jeune des quatre. Et la plus enthousiaste évidemment. Aussi quand, à peine franchi le portail qui les conduisait vers ce lieu de plaisir et de joie, elle avait été abordée par une diseuse de bonne aventure elle n’avait pas résisté. Sa sœur et ses amies l’avaient vivement encouragée. Elle avait gaiement grimpé les escaliers qui menaient à l’intérieur de l’antre de la vieille femme. Vieille femme qui correspondait tout à fait à l’image que Gwen se faisait d’une sorcière. Courbée, les cheveux gris, rieuse, âgée et sans âge.

La femme l’avait aidée à s’asseoir, lui avait servi une tasse de thé.

  • Tu es venue avec tes amies.

Gwen avait souri, pas très douée la diseuse de bonne aventure.

  • Tu te moques de la vieille femme parce que tu crois qu’elle se trompe qu’elle ignore qu’il y aussi ta soeur : Beth.

Gwen avait évidemment été impressionnée. Cette vieille connaissait son métier. Elle n’avait pas été déçue quand la femme avait exhibé un paquet de carte qu’elle avait battu puis avait étalé cinq cartes choisies par Gwen.

  • Vous venez du même village. Vous êtes très unies. Vous venez d’arriver... C’est étrange.

  • Quoi donc ?

  • Je ne vois que vous quatre, peu d’amies

  • Seulement Myriam et Maud. Elles sont restées au village.

  • Pas de famille.

  • Nos familles ont disparu au moment du grand bug. Nous étions très jeunes. Ma sœur me protégeait puis nous avons rencontré Diana et Phyllis. Nous sommes arrivées au village. La famille de Myriam et Maud nous a recueillies.

  • Quelle chance

  • Pas vraiment. Leurs parents nous traitaient comme des esclaves. Myriam et Maud nous aidaient en cachette.

  • C’était mieux que tous les orphelins obligés de vivre dans des camps.

  • Peut-être, mais quand les chemins de fer ont été construits et que les premiers trains à vapeur sont apparus nous avons préféré partir.

Mise en confiance, émue de revivre ses souvenirs, Gwen ne se rendait pas compte qu’elle en disait beaucoup plus sur elle que ce que devinait la vieille femme.

  • Maud et Myriam ont tenté de vous retenir.

  • Elles ont fini par comprendre que nous devions partir.

  • Je vois qu’elles vous ont aidées.

  • Oui, elles nous ont donné un peu d’argent.

  • Mais elles ne sont pas les seules à vous avoir aidées.

Gwen était impressionnée. Cette femme était très forte.

  • C’est vrai, Ingrid nous a parlé d’une vieille dame qui pourrait nous héberger. Elle savait qu’elle était toujours là parce que grâce au train, le courrier circule à nouveau.

Gwen se sentait de plus en plus détendue. C’était si reposant de discuter avec cette charmante vieille dame même si elle ne prédisait pas grand chose pour l’instant.

  • Maud et Myriam devaient être heureuses de savoir que vous saviez déjà où loger.

  • Elles ne le savent pas.

  • Ah bon ?

  • Ingrid nous avait demandé de n’en parler à personne. Elle ne voulait pas que tout le monde vienne lui demander l’aide de son amie.

  • Mais elles doivent être inquiètes.

  • Nous leur avons promis de leur écrire dès que nous serions installées.

  • Et vous l’avez fait.

  • Aujourd’hui, nous avons laissé la lettre à notre logeuse.

  • En somme, les seules personnes susceptibles de s’inquiéter de vous ne savent pas où vous êtes.

La phrase bien que dite avec douceur avait inquiété Gwen. Heureusement la diseuse de bonne aventure avait enchaîné.

  • J’admire votre enthousiasme. À présent installe toi sur ta chaise que je te dise ton avenir.

À cet instant l’attention de Gwen avait été attirée par des bruits de l’autre côté du rideau qui partageait la roulotte en deux parties.

  • Ne t’inquiète pas. Ce sont mes prochains clients. Tu ne veux pas connaître ton avenir ?

  • Si bien sûr

Gwen s’amusait par avance de toutes les promesses de bonheur que cette vieille femme allait inventer.

C’était ce qu’elle avait envie d’entendre.

  • Toi et tes amies vous allaient voyager.

  • Où ?

  • Partout à travers l’Europe.

  • Quand ?

  • Dès maintenant.

La fanfare avait alors retenti et des mains fermes avaient saisi les poignets de Gwen dans son dos pendant que d’autres appuyaient sur ses épaules pour la maintenir assise sur la chaise.

Gwen avait crié.

  • Au secours

  • Tu peux crier tant que tu veux, personne ne t’entendra avec la fanfare qui se met en marche.

Les complices de l’horrible femme n’étaient pas restées inactives et avaient liées les poignets et les bras de la jeune femme derrière le dossier de la chaise.

Gwen continuait de se débattre entre les mains de ses ravisseuses et, bien qu’elle soit consciente que c’était inutile, tentait d’appeler à l’aide en hurlant de toutes ses f o r c e s.

Une des criminelles avait alors réagi.

  • Elle commence à nous casser les oreilles.

  • Qu’est ce-que vous attendez pour la bâillonner

En entendant ces mots, Gwen avait cessé de hurler et avait commencé à supplier.

  • Non !! Ne me bâillonnez pas.

  • Trop tard ma mignonne. Mais console toi en sachant que même si tu n’avais pas crié on aurait fini par te bâillonner.

Gwen avait cessé de se débattre et avait obstinément serré les lèvres. Il avait hélas suffi à ses adversaires de pincer son nez jusqu’à ce qu’elle ouvre la bouche pour reprendre sa respiration. Elle avait alors senti un infâme chiffon roulé en boule s’enfoncer dans sa bouche puis, avant même qu’elle envisage de recracher l’ignoble matériau, une étroite bande de tissu avait été insérée entre ses lèvres suivie d’une bande plus large qui avait recouvert sa bouche et son menton. Elle avait senti les solides nœuds qui étaient serrés sur sa nuque et avait compris que ses appels à l’aide seraient à présent réduits à de ridicules s a n g lots, soupirs ou gémissements.

Les k i d n a p p euses s’étaient un instant interrompu pour admirer l’efficacité de leur travail.

  • Je crois qu’elle va faire moins de bruit à présent.

À cet instant Gwen avait réalisé que ses bras et ses poignets étaient attachés et qu’elle était bâillonnée mais que ses jambes et ses chevilles étaient libres et qu’elle n’était pas fixée à la chaise.

En plus de la vieille femme, il n’y avait que deux jeunes femmes. La diseuse de bonne aventure n’était pas un adversaire dangereux. Si elle arrivait à assommer la ravisseuse la plus proche d’un coup de tête, il ne resterait qu’une ennemie. Évidemment elle serait attachée mais elle pouvait compter sur l’effet de surprise si elle était suffisamment rapide.

Gwen se leva d’un bond et fut aussitôt repoussée sur sa chaise… par la vieille femme. À cet instant seulement elle prit conscience de deux informations qui lui avaient été échappée.

La première était que la vieille femme était loin d’être vieille. Comme pour le confirmer, cette dernière retira ses oripeaux et se redressa révélant dans ce mouvement une femme superbe autoritaire et terrifiante.

La deuxième information était que la chaise n’avait pas bougé quand elle avait été rejetée sur elle. Ce qui signifiait qu’elle était solidement fixée au sol de ce qui devenait pour la captive un terrifiant lieu de détention.

Gwen n’avait pas vraiment l’état d’esprit nécessaire pour examiner les conséquences de ces informations. Son attention était monopolisée par le fait que deux mains fermes appuyaient sur ses épaules et l’immobilisaient pendant qu’une autre ravisseuse liait soigneusement son torse en l’entourant de nouvelles cordes qui brûlaient sa chair à travers son chemisier léger et la fixait contre le dossier de sa chaise.

En quelques minutes tout le haut de son corps avait été immobilisé.

La jeune femme continuait pourtant de résister en agitant se jambes et en tentant de soulever ses fesses du siège sur lequel, bien malgré elle, elle était posée.

  • Qu’est-ce que vous attendez pour finir de la ligoter.

  • C’est tellement amusant de la voir gigoter.

  • C’est vrai mais nous avons encore du travail.

Celle qui ne ressemblait plus du tout à une vieille femme et qui était manifestement la chef de ces criminelles avait alors confirmé les pires craintes de la captive.

  • Nous devons nous occuper des compagnes de cette petite dinde.

Se faire traiter de dinde n’était évidemment pas agréable mais le pire était évidemment d’apprendre qu’elle n’était pas la seule victime programmée de cet enlèvement.

Une des femmes avait saisi les chevilles de la captive pendant que sa complice les attachait solidement.

Elle se préparait à les relier aux pieds de la chaise quand sa compagne l’avait retenue.

  • Attend, je crois que sa jupe pourrait m’aller.

  • Tu aurais pu t’en apercevoir plus tôt.

  • Si on s’y prend bien, on doit pouvoir la retirer sans l’abîmer.

  • Tu parles de la jupe.

  • Évidemment. De quoi d’autre ?

Gwen était très fière de sa jupe. Une jupe moulante qui s’arrêtait à mi-cuisse qu’elle avait achetée à son arrivée dans la cité. Si stupide que cela paraisse dans la situation où elle se trouvait, en être dépouillée lui était insupportable. Elle avait tenté de protester. Mais son bâillon avait étouffé son cri de rage.

Pas assez toutefois pour que ce cri soit inaudible.

  • Et bien au moins on sait que le bâillon n’est pas assez efficace.

  • On s’en occupera tout à l’heure. Pour l’instant tiens lui les jambes pendant que je la soulève.

  • Et qui va lui retirer la jupe.

À cet instant, la chef était intervenue. Étant donné qu’elle manifestait un certain agacement devant la désinvolture de ses complices, Gwen avait espéré qu’elle allait leur interdire de perdre du temps à retirer ses vêtements. Elle avait été déçue.

  • Je vais lui retirer sa jupe.

Les deux femmes avaient manifesté leur surprise. Elles ne s’attendaient pas à un accord aussi clair.

  • Les trois autres sont encore loin du stand des lutteuses et Mona s’arrange pour les retenir. Nous pouvons perdre quelques minutes à jouer avec cette petite idiote.

Cela n’avait pas été long. Gwen ne pouvait évidemment rien faire pour s’opposer aux actes de ces ignobles femmes et avait senti sa jupe glisser le long de ses hanches en agitant faiblement ses jambes solidement maintenues par une des ravisseuses et en poussant des cris de protestation mal étouffés par son bâillon.

  • Elle n’est pas très docile et elle gigote un peu trop.

  • Elle va apprendre que nous savons guérir les jeunes écervelées un peu trop nerveuses.

De nouvelles entraves avaient entouré le buste, la taille, les cuisses, les mollets et les chevilles de la prisonnière. Tous ces liens étaient soigneusement reliés au dossier, au siège aux barreaux ou aux pieds de la chaise. Les noeuds étaient atrocement serrés et Gwen sentit les cordes s’enfoncer dans sa tendre chair créant une intolérable brûlure.

Humiliée, elle était incapable de retenir des gémissements de douleur et de rage.

Une des ravisseuses avait réagi.

  • Décidément le bâillon n’est pas assez épais.

  • C’est facile à corriger.

Libérée un instant de l’infernal tas de chiffon qui obstruait sa bouche, Gwen avait supplié.

  • Ne me bâillonnez plus. Je vous promets que je n’appellerai pas à l’aide.

  • Tu apprendras qu’il vaut mieux éviter de faire des promesses que tu ne peux pas tenir.

L’horrible femme avait alors enfoncé une énorme boule de mousse dans la bouche de la captive puis avait glissé une étroite bande de tissu entre ses lèvres qu’elle avait nouée sur sa nuque. Recracher l’infâme matière était impossible.

Comble de l’humiliation l’objet était emballé dans le slip de la captive qui lui avait été arraché aussitôt après qu’elle ait été débarrassée de sa jupe.

  • Tu crois que ça rend le bâillon plus efficace ?

  • Non mais c’est plus amusant.

Le rire cruel des trois femmes avait blessé la malheureuse prisonnière.

  • Achevons notre travail.

Gwen, terrifiée par ses propos s’était interrogée. Que pouvait faire de plus ses horribles femmes. Elle était à peine capable de remuer ses doigts. Ses poignets liés dans son dos étaient reliés à un des barreaux de la chaise.

Bien sûr, il restait son bâillon à compléter. La malheureuse jeune femme l’avait compris quand la diseuse de bonne aventure avait appliqué sur sa bouche une large bande de sparadrap.

Le plus douloureux était peut-être le regard cruel et ravi qu’affichait la criminelle quand elle passait soigneusement la main sur la bande collante pour vérifier qu’elle adhérait sur chaque millimètre de la peau de sa victime alors que les yeux de cette dernière ne faisait que lui renvoyer un regard suppliant.

  • J’aime que tu me regardes ainsi ma mignonne.

Gwen s’était alors sentie incapable de retenir des larmes de rage et de désespoir. Ce qui n’avait qu’accroitre le plaisir de ses t o r t i o n n a i r e s.

  • Elle est superbe ainsi.

  • Mais il vaut mieux être prudentes.

Deux autres bandes de sparadrap avaient été appliquées sur la bouche de la prisonnière qui avait réalisé alors que ses protestations les plus fortes se réduisaient à des s a n g lots ridicules.

Confrontée aux regards cruels de ses ravisseuses, Gwen avait baissé la tête. Elle le regrettait depuis amèrement. Parce que cette dernière marque d’insolence avait fait l’objet d’une nouvelle punition.

Une des femmes avait tiré les cheveux de la captive l’obligeant à relever la tête.

  • Il me semble que cette petite effrontée ose fuir notre regard.

  • Nous allons lui apprendre à garder la tête droite.

Gwen avait alors senti que la criminelle derrière elle réunissait ses longs cheveux blonds. Inquiète de son objectif, elle avait supplié dans son bâillon et lancé un regard implorant à celle qui lui faisait face.

La réponse de cette dernière n’avait rien de rassurant.

  • Ne t’inquiète pas ma mignonne. Nous faisons juste une tresse.

Quel intérêt de lui faire une tresse ? S’était alors interrogée la malheureuse jeune femme. Elle avait compris quand une corde avait été nouée sur la tresse et reliée aux liens de ses bras. L’obligeant à garder la tête droite.

Gwen ne pouvait que regarder ses ravisseuses qui lui faisaient face et semblaient chercher un moyen de l’humilier davantage.

  • Elle peut à peine frémir.

  • Elle peut encore se servir de ses doigts.

  • ça ne lui sera pas très utile.

  • Mais notre travail n’est pas achevé.

  • Il y a un moyen simple.

Les yeux de Gwen avaient supplié une nouvelle fois ses t o r t i o n n a i r e s. En vain.

Les abominables femmes avaient enfermé les mains de leur victime dans une moufle de cuir qu’elles avaient soigneusement lacée jusqu’à ce que les deux mains soient plaquées la paume de l’une contre le dos de l’autre. Un dernier lacet fixé à l’extrémité de la moufle avait été relié au barreau de la chaise. Privant la captive de la possibilité même de bouger ses mains ainsi enfermées.

  • Cette fois, je crois qu’on ne peut pas faire mieux.

  • Il vaut mieux encore vérifier.

La chef des criminelles avait alors tiré sur les pans du chemisier de la prisonnière découvrant sa poitrine.

  • Je savais que cette petite garce ne portait pas de soutien-gorge.

Chacune des criminelle s’était alors munie d’une plume et avait commencé à caresser Gwen qui, incapable de se maîtriser, avait tiré sur ses liens, gémi dans son bâillon et avait surtout confirmé qu’elle était incapable du moindre mouvement. Elle ne réussissait qu’à resserrer davantage les noeuds de ses entraves.

Satisfaites de leur expérience deux des femmes avaient alors quitté la roulotte. Laissant la captive en compagnie de celle qui s’était fait passer pour une diseuse de bonne aventure.

Epuisée, terrifiée, Gwen ne pouvait que regarder la femme effrayante qui lui faisait face.

  • Je pourrais t’admirer pendant des heures mais j’ai promis de te dire ton avenir et je vais tenir parole.

L’horrible femme avait marqué un temps d’arrêt. Goûtant le regard désespéré de Gwen et ses efforts ridicules pour soulager la tension de ses liens.

  • Tes amies vont bientôt te rejoindre et vous allez parcourir le continent avec nous. Vous ferez partie des attractions. Vous serez même parmi les attractions les plus appréciées. Les visiteurs se bousculeront pour vous voir. Certains joueront même avec vous. N’est-ce pas merveilleux ?

Les yeux de Gwen exprimaient la terreur la plus immense qu’elle ait jamais connue.

  • Qu’est-ce qui ne te plait pas ? Le fait d’être ligotée et bâillonnée. C’est bien peu de choses par rapport au succès que toi et tes amies allaient rencontrer. Et puis vous ne serez pas constamment ligotées.

Le soulagement de Gwen en entendant ces mots fût de courte durée.

  • Vous serez aussi enchaînées, enfermées dans des cages, des carcans, suspendues par les bras, les pieds, les cheveux. Vous serez entravées, bâillonnées de toutes les façons imaginables.

L’horrible femme marqua un temps d’arrêt.

  • Au fait, je m’appelle Alexandra et tu as rencontré mes assistantes Marlène et Olga. Mais toi et tes amies devront nous appeler « Maîtresse ». Enfin quand vous ne serez pas bâillonnées et quand vous serez autorisées à parler. C’est-à-dire très rarement.

Alexandra alluma alors les postes de télévision qui faisaient face à la captive.

  • Je dois te laisser. Tu vas pouvoir assister à la capture de ta soeur et de tes amies. Profite bien du spectacle. Mais si ça t’ennuie tu peux aussi constater à quel point tu es bien ligotée et à quel point cela te rend belle.

L’effrayante femme désigna les écrans de télévision qui montraient la captive sur tous les angles. La malheureuse jeune femme pouvait ainsi voir des gros plans sur son visage bâillonné. Sur ses bras, ses cuisses, ses chevilles et se poignets ligotés. Sur ses mains enfermées dans l’horrible moufle de cuir.

La criminelle avait alors quitté la roulotte. Gwen avait entendu le son de la clef qui tournait dans la serrure. Elle avait tiré de toutes ses f o r c e s sur ses liens, tenté de crier à travers le bâillon. Avait renoncé à tout espoir jusqu’à l’instant où le couple avait essayé d’ouvrir la porte de la roulotte.

Depuis cet instant, Gwen écoute les propos qu’échangent l’homme et la femme. Cherchant un moyen d’attirer davantage leur attention. Mais c’est impossible ligotée et bâillonnée comme elle l’est. Aucun objet n’est à sa portée et ses efforts pour tenter de faire céder les vis qui maintiennent la chaise fixée au sol sont ridicules. A nouveau, elle tente de crier à travers son bâillon. Mais son gémissement est si faible.

Pourtant l’homme n’arrive pas à admettre que cette roulotte soit fermée à clef. Il continue d’appuyer sur la poignée. Pour la plus grande exaspération de sa compagne.

  • Est-ce que tu vas enfin te calmer. Qu’est-ce que ça peut te faire que cette roulotte soit fermée à clef ?

  • Tu as raison mais c’est quand même bizarre.

  • Essaie donc avec la clef.

  • Comment est-ce que tu l’as trouvée ?

  • Cachée dans un pot de fleurs. C’est original.

Gwen entend la clef tourner dans la serrure. La porte va s’ouvrir. Elle va être sauvée.

  • Qu’est-ce que vous faites ici ?

Gwen reconnait la voix de Marlène.

  • Nous avons entendu du bruit, comme si quelqu’un gémissait.

  • Enfin, mon ami croit avoir entendu du bruit. Ce n’est pas mon cas.

  • Je crois savoir de quoi il s’agit. Je vais vous montrer.

La porte s’ouvre. Les trois personnes pénètrent dans la roulotte. Gwen est cachée par le rideau qui partage la roulotte en deux parties.

L’homme réagit.

  • Il n’y a personne.

  • Derrière le rideau peut-être.

Gwen s’eff o r c e de crier, de gémir plutôt, aussi fort que le permet son bâillon. Elle remarque que les images affichées sur les télévisions ont changé. Il ne reste plus que les gros plans sur ses liens et sur son bâillon. Et un mystérieux compte à rebours.

Pendant ce temps, Marlène a répondu.

  • Votre amie est très perspicace. Cela se passe derrière le rideau.

Gwen ne comprend pas le plan de sa ravisseuse. Le rideau s’ouvre. Dévoilant la prisonnière aux yeux des visiteurs.

  • Cette demoiselle est une candidate pour l’attraction reine de l’évasion.

  • J’ai vu l’écriteau qui disait que vous en cherchiez.

  • Vous ne plaisantez pas avec les entretiens d’embauche.

  • Autant vérifier tout de suite ses capacités.

  • Elle n’a pas l’air très douée. Elle est ligotée depuis combien de temps ?

  • Presqu’une heure. Il lui reste quarante minutes pour faire ses preuves.

La criminelle désigne le compte à rebours qui défile sur un des écrans.

Gwen s’agite dans ses liens. Proteste dans son bâillon.

  • Elle n’a pas l’air contente.

  • Elle pensait sans doute que nous lui proposions un de ces numéros factices où tout est truqué. Nous détestons ça. Nous refusons de tromper notre public.

Gwen supplie le couple du regard, gémit dans son bâillon. Ils ne peuvent pas croire ce qu’affirme sa ravisseuse.

L’homme s’approche. Examine les liens de la captive.

  • Vous ne plaisantez vraiment pas. Ces noeuds sont très serrés.

  • Je vous l’ai dit. Nous souhaitons un spectacle de qualité. Le public pourra vérifier ses liens comme vous le faites et s’assurer que nous ne le trompons pas.

La compagne de l’homme se penche à son tour sur les entraves de la jeune femme.

  • Les cordes s’enfoncent dans sa chair.

  • Si les liens sont trop lâches, les spectateurs penseront que c’est truqué.

  • Et c’est pour ça que vous avez enfermé ses mains dans l’espèce de moufle ?

  • Evidemment.

  • Et c’est aussi pour cette raison qu’elle n’a pour tout vêtement qu’un chemisier largement ouvert?

  • Elle avait caché des objets tranchants dans sa jupe et ses sous-vêtements.

  • Et c’est mal ?

  • Le public déteste les tricheuses. La reine de l’évasion doit se libérer grâce à ses muscles et sa souplesse.

  • Pourquoi l’avoir bâillonnée.

  • Pour qu’elle ne soit pas tentée d’abandonner avant la fin. Et puis le public aime que la reine de l’évasion soit bâillonnée.

L’homme semble avoir des doutes. Gwen le supplie du regard. Tente de lui faire comprendre que Marlène ment. Malheureusement sa compagne remarque les yeux suppliants de la captive. Elle se penche vers elle.

  • Dis donc, espèce de salope, t’essaierais pas de me piquer mon mec.

Des larmes de rage coulent sur le bâillon de la prisonnière. Comment ce couple peut-il croire les mensonges de sa ravisseuse et l’humilier ainsi? L’homme réagit.

  • Ne t’inquiète pas ma chérie. Cette petite garce n’a aucune chance. Si jolie qu’elle soit dans ses liens.

  • Plus jolie que moi.

  • Je ne sais pas. Je ne t’ai jamais vue ligotée et bâillonnée. On pourrait essayer.

  • Espèce de pervers.

Le couple s’embrasse longuement.

Gwen désespérée s’agite, tire sur ses liens, bafouille un appel à l’aide, étouffé par la boule de mousse enfoncée dans sa bouche. Ils vont bien finir par comprendre que ce n’est pas un jeu.

Enfin le baiser prend fin. L’homme interroge alors

  • Pourquoi les écrans avec les gros plans sur ses liens ?

  • Pour l’aider. Elle voit les liens et les nœuds et elle peut trouver comment se libérer.

  • Cela n’a pas l’air efficace.

  • En effet mais il lui reste vingt minutes pour réussir.

  • À quoi sert le gros plan sur le bâillon.

  • À rien mais c’est amusant.

Le couple et Marlène éclatent de rire.

Gwen gémit une nouvelle fois. Tire encore sur ses liens. La femme s’approche d’elle.

  • Allons. Ne t’énerve pas comme ça. Au pire dans vingt minutes tu seras libre. Évidemment tu n’auras pas cet emploi. Mais sincèrement tu n’es vraiment pas douée.

  • Ne vous inquiétez pas, nous avons un autre rôle pour elle qui lui ira comme un gant.

  • Ah oui. ! Lequel ?

  • Prisonnière des Arumbayas.

  • Je serais ravie de voir ça.

  • Dans ce cas, je vous offre deux entrées. Venez quand vous voulez. Nous ne partons que dans deux jours.

La captive ne peut pas croire que ce couple l’abandonne aussi cyniquement. Elle se débat dans ses liens, supplie à travers son bâillon. La femme après avoir pris les entrées offertes s’approchent d’elle. Lui caresse les cheveux.

  • Comment peux-tu être aussi stupide. N’as-tu pas encore compris que tu ne fais que resserrer les nœuds quand tu te débat et que les cordes pénètrent encore plus dans ta peau. Tu n’es vraiment pas faite pour le rôle de reine de l’évasion mais tu seras parfaite dans celui de prisonnière.

L’homme prend la main de sa compagne.

  • Rentrons. Cette salope m’a excité en gigotant et en gémissant.

  • T’es vraiment un pervers.

  • Me dit pas que tu n’es pas excitée.

  • Je ne te le dis pas.

Le couple s’éloigne abandonnant la pauvre Gwen entre les mains de Marlène.

  • J’espère que tu as compris la leçon. Nous savons comment convaincre les curieux. Rien ne les surprend. On est dans une fête foraine. Personne ne viendra à ton secours. Toutefois, il faudra punir ta ridicule insurrection. Cela attendra ce soir mais tu auras ce que tu mérites. Je te conseille à présent de te tenir tranquille.

Sur cette dernière menace, Marlène quitte la roulotte. Gwen entend la clef tourner à nouveau dans la serrure.

Tous les écrans de télévision se rallument. L’image de celui qui affichait le compte à rebours change. La prisonnière a le choix entre regarder des gros plans sur ses liens et son bâillon ou des images des visiteurs insouciants qui profitent pleinement des attractions de la fête foraine. Les pires sont celles où elle voit Phyllis, Diana et Beth se promener dans l’ignorance du piège qui va bientôt se fermer sur elles.

Elle voudrait ne plus les regarder mais elle ne peut pas s’en empêcher, habitée par l’espoir qu’elles vont réaliser qu’il n’est pas normal qu’elle ne les ait pas rejoint et qu’elles devineront que cette fête foraine est un repaire de criminelles endurcies. Mais elle ne voit rien de tel sur les écrans. Ses amies et sa sœur s’amusent sourient s’arrêtent aux stands.

Gwen angoissée les observe s’attendant à chaque instant de voir surgir une assaillante qui va les capturer et les ligoter sous les acclamations d’une foule enthousiaste.

Beth et la lutteuse

Face au stand des lutteuses. Beth, sous le regard inquiet de Diana et Phyllis, résiste difficilement à la tentation de répondre au défi de la bonimenteuse : affronter et ne pas être vaincue par la championne des lutteuses pendant dix minutes.

Beth est confiante. Elle sait qu’elle peut sembler ridicule face à la géante qu’elle doit affronter. Mais elle sait aussi qu’elle est souple et rapide. Et qu’elle sait aussi où frapper un adversaire pour lui faire mal. Même le mettre KO. Plus d’un s’en est rendu compte au village.

Pourtant Diana tente de la dissuader

  • Ne fais pas ça.

  • Cet argent nous serait utile.

  • Si tu gagnes. Mais si tu perds.

  • Ton manque de confiance me peine.

  • Cette femme est une géante et manifestement très forte.

  • J’en ai dissuadé des plus forts.

  • Que tu avais eu le temps d’observer. Celle-là tu ne sais même pas comment elle bouge.

  • Au pire, on ne joue pas notre argent.

  • Non. Tu t’engages seulement à rester exposée, ligotée et bâillonnée pendant vingt-quatre heures.

  • Sauf si quelqu’un relève le défi pour me libérer

  • Et tu souhaites que Diana, Phyllis, Gwen ou moi le fassions.

Diana marque un temps d’arrêt.

  • Qu’est-ce qui te prend ?

  • Gwen, elle ne nous a toujours pas rejoint.

  • T’inquiète pas, elle doit s’amuser avec tout ce que promet la diseuse de bonne aventure. Et pour répondre à ta question. Je ne souhaite pas que vous preniez le risque de prendre ma place. Mais peut-être pourriezvous convaincre quelqu’un de le faire. En lui disant qu’en plus de l’argent elle aurait quatre amies fidèles.

  • Tu es folle.

Phyllis intervient.

  • Laisse-la faire. On ne sait jamais. Elle pourrait gagner. Et si ça ne la gêne pas de rester ligotée et bâillonnée pendant vingt-quatre heures, c’est son affaire.

  • Tu as raison pendant ce temps, nous allons partir à la recherche de Gwen.

  • Ah non, vous restez, j’ai besoin de savoir que mes amies sont là pour me soutenir.

Diana soupire.

  • D’accord, tu as gagné, nous allons assister au spectacle. J’espère que nous n’aurons pas à le regretter.

Depuis la roulotte où elle est ligotée et bâillonnée, Gwen a assisté à toute la scène. Elle a tout vu et tout entendu. Désespérée, elle n’essaie même plus de tirer sur ses liens. Ni d’appeler à l’aide. Elle a compris qu’elles sont victimes d’un plan préparé de longue date. Elle n’en comprend pas le mobile. Quel intérêt à déployer tant d’efforts pour capturer quatre orphelines victimes du grand bug.

Le grand bug. Il est responsable de la fin des technologies. Pourtant les écrans qui sont devant elle ressemblent à ceux qu’elle a vu dans les livres sur l’avancée technique du XXIeme siècle. Et ils fonctionnent parfaitement.

Elle se reprend. Faut-il qu’elle soit stupide pour s’interroger sur l’origine de ces stupides écrans qui ne servent qu’à lui montrer que Beth va bientôt tomber dans un piège. Elle doit trouver un moyen de se libérer. Elle tire une nouvelle fois sur ses liens et constate que ses efforts sont ridicules et qu’elle ne peut que continuer à suivre les événements sur les écrans de télévision.

Beth est ravie. Elle se prépare pour la lutte. Elle a accepté de porter une tenue qui se limite à une petite culotte et un soutien-gorge. La même que celle de la lutteuse. Enfin pas les mêmes tailles. Elle s’observe dans le miroir. Elle a toujours été fière de son corps. De sa taille fine, de ses cuisses, de ses seins, de sa peau douce. Elle aime voir ses cheveux roux qui ondulent sur ses épaules. Elle songe un instant à les attacher. Pour éviter d’offrir une prise à son adversaire. Elle sourit. C’est inutile. Diana se trompe quand elle pense qu’elle n’a pas suffisamment observé la lutteuse. Elle a tout enregistré dans sa tête, sa façon de bouger, sa vélocité ou plutôt son absence de vélocité. Elle sait comment elle va s’y prendre pour ne jamais être prise dans l’étau des terrifiantes mains. Elle sait même où frapper pour la mettre KO. Ce genre d’adversaire ne compte que sur sa f o r c e et sa résistance à la douleur. C’est ce qui les perd.

Il est temps d’aller sur le ring. Elle arrive la première et passe au milieu d’une allée de spectateurs moqueurs. Elle ne s’en inquiète pas. Elle sait qu’ils l’acclameront quand elle aura triomphé. Elle monte sur le ring. Son adversaire la rejoint. Encouragée par les acclamations des mêmes spectateurs.

L’arbitre fait son discours. Présente les deux adversaires. Le gong retentit. Le combat commence.

Au début tout se passe comme Beth l’a prévu. Sûre de l’avantage que lui donne son poids, la colosse tente de bloquer Beth dans un coin du ring. La jeune femme fait semblant d’être terrorisée. Et profite de l’ouverture laissée par la lutteuse pour lui échapper. La même scène se rejoue plusieurs fois. Intérieurement Beth ne peut s’empêcher de se réjouir de la stupidité de son adversaire qui s’obstine à la même stratégie ridicule. Sans avoir à regarder la pendule elle sait qu’il reste à peine trois minutes pour remporter la victoire.

Diana et Phyllis ont les yeux fixés sur le chronomètre fixé au mur qui égrène le temps qu’il reste. Elles n’osent pas croire que leur amie va triompher.

Toujours durement ligotée et bâillonnée sur sa chaise, Gwen a aussi les yeux fixés sur l’écran. Serait-il possible qu’elle échappe à son cruel destin ? Alexandra est debout à ses côtés. Une main posée sur la tête de la prisonnière. Elle a promis à la captive que si Beth était victorieuse, elle serait libérée. Gwen avait pris cette remarque comme une moquerie de plus. Mais à présent, elle se surprend à espérer. Ses liens lui semblent moins serrés son bâillon moins insupportable. Elle sent la tension de sa ravisseuse. Devine qu’elle craint l’échec.

Jusqu’à ce que la criminelle tourne vers elle ses yeux cruels.

  • Toi et tes amies êtes vraiment stupides.

À cet instant, la colosse saisit les cheveux de Beth qui croyait encore une fois profiter de l’ouverture qui lui était offerte. La jeune femme est tirée en arrière puis plaquée au sol, la lutteuse juchée à califourchon sur elle. Il reste plus d’une minute. Largement le temps de la ligoter.

Beth se reproche alors la prétention dont elle a fait preuve.

Le chronomètre s’arrête et l’arbitre prend la parole.

  • Chers spectateurs, chères spectatrices, vous serez d’accord avec moi pour admettre que Beth est en fâcheuse posture et que notre lutteuse n’aura aucun mal à la garroter dans le temps qui reste.

Un immense oui répond à l’affirmation de la foraine.

Dans la roulotte où elle est prisonnière, Gwen n’arrive pas à croire que le public soit complice de cette infamie.

Alexandra qui a deviné les sentiments de sa victime s’amuse de son incrédulité.

  • Tu as raison ma chérie. Seules quelques personnes soigneusement disséminées sont au courant de ce qui se passe ici. Le reste du public croit que c’est du chiqué. Ou a décidé de croire que c’est du chiqué. Cela leur permet d’accepter le plaisir qu’ils éprouvent à vous voir ligotées et bâillonnées. Tu as déjà eu l’occasion de le constater.

Gwen comprend que la terrifiante femme fait allusion au couple qui n’a eu aucun mal à se laisser convaincre qu’elle était une candidate au numéro de reine de l’évasion. Le désespoir et l’humiliation qu’elle a alors ressentis amènent une bouffée de rage. Elle tire une nouvelle fois sur ses liens et sent les nœuds se resserrer et les cordes s’enfoncer dans sa chair.

Alexandra qui apprécie l’infect spectacle sourit en lui caressant les cheveux.

  • Le public va vous adorer. Mais tu ferais mieux de te concentrer sur le combat. Le meilleur est à venir.

Beth immobilisée par la poigne de la lutteuse se débat pour tenter de se libérer. Ce que ne manque pas de souligner l’arbitre qui tient aussi le rôle des d’oratrice ou plutôt de bonimenteuse.

  • N’est-elle pas mignonne quand elle gigote ?

Un immense éclat de rire souligne la moquerie.

Beth constate que ses efforts sont vains et cesse de lutter.

Au milieu du public Diana et Phyllis sont les seules à ne pas apprécier le spectacle.

  • Il faut faire quelque chose.

  • Si tu as une idée, je suis preneuse. Tout le monde s’amuse du spectacle et aucune de nous deux n’est capable d’affronter cette femme.

La bonimenteuse continue son discours.

  • Nous allons laisser une chance à cette impudente jeune femme. Le souhaitez-vous ?

Une ovation souligne l’accord de la foule.

  • Tu vois, tout n’est pas perdu.

  • Tu ne comprends rien. Ce n’est qu’une façon de poursuivre le spectacle et de ridiculiser Beth.

Dans la roulotte, la malheureuse Gwen est arrivée à la même conclusion. Folle de rage, elle tire à nouveau sur ses liens crie dans son bâillon.

Toujours à ses côtés, Alexandra pose sa cravache entre les seins de sa victime qui se calme, terrifiée par la menace implicite.

  • Je vois que tu es raisonnable. Reste tranquille et profite du spectacle.

Pendant ce temps, le public enthousiaste écoute quelle chance va être offerte à la malchanceuse lutteuse.

  • Nous allons relancer le chronomètre et si notre amie réussit à ne pas être reprise dans l’étreinte de la grande Zara dans les cinq prochaines minutes, elle sera considérée comme victorieuse.

Un silence déçu répond à cette proposition.

  • Évidemment, il y a un gage avant que cette petite idiote retente sa chance.

Les spectateurs retiennent leur respiration.

  • Ses poignets seront attachés dans son dos.

Une ovation souligne l’odieuse proposition.

Diana se tourne vers Phyllis.

  • Tu dois quitter cet endroit

  • Le chapiteau ?

  • La fête foraine. Et trouver des policiers. Les prévenir que nous sommes victimes d’une tentative d’enlèvement.

  • Nous… ?

  • Beth s’est fait piéger et on ne sait pas où est Gwen.

  • Mais dans ce cas on devrait rester ensemble.

  • Si je reste, nos ravisseuses vont moins se méfier. Ça te laisse une chance mais ne perd pas de temps.

Phyllis se dirige vers la sortie.

Dans la roulotte, Gwen a assisté à l’échange entre ses deux amies. Une caméra les filmait en gros plan et elle entendait tout ce qu’elles disaient. De même qu’Alexandra à côté d’elle. Gwen est désespérée à l’idée que ses amies vont tomber dans un piège.

  • Tes idiotes d’amies ne se sont même pas rendu compte que leur badge était équipé d’un micro. C’est presque trop facile. Voyons donc où en est celle sur le ring.

Beth a senti une corde qui enserrait ses poignets. La lutteuse a serré les nœuds de toutes ses f o r c e s. Puis a relâché son étreinte. Beth s’est relevé péniblement dans l’impossibilité de s’aider de ses mains attachées dans son dos.

A l’instant où elle est debout, le chronomètre redémarre. Elle doit tout faire pour ne pas se retrouver prise entre les bras de la terrifiante Zara dans les cinq prochaines minutes. Cette dernière s’approche lentement, sûre de sa victoire. Mais Beth a décidé de changer de stratégie. Elle ne va pas fuir. Elle va frapper. Ses mains sont inutilisables mais elle peut utiliser ses jambes et ses pieds. Elle attend que son adversaire soit à la bonne distance. Prend appui sur ses jambes et s’élance son pied droit en direction du cou de la lutteuse… Qui saisit la cheville de la jeune femme et la jette lourdement sur le sol. Beth est à nouveau maîtrisée. Face contre terre.

La bonimenteuse reprend la parole.

  • Décidément, cette demoiselle est malchanceuse. Mais nous sommes décidés à lui donner toutes les chances qu’elle mérite… Nous allons donc la libérer… de son soutien-gorge.

Une nouvelle acclamation salue l’infâme proposition.

Gwen qui face aux écrans suit le supplice de son amie ferme les yeux. Incapable d’en supporter davantage. C’est la dernière échappatoire qui lui reste, ligotée comme elle est sur sa chaise. Malheureusement sa ravisseuse ne l’entend pas ainsi.

  • Je te conseille de ne pas garder tes paupières baissées. J’ai le moyen de t’obliger à garder les yeux grands ouverts.

Gwen, qui ne doute pas de la sincérité de la menace, obéit et doit assister au triste spectacle qui lui est imposé.

La bonimenteuse a tendu un couteau à la lutteuse qui coupe les bretelles du soutien-gorge de Beth. Puis l’oblige à se lever et la maintient solidement par les épaules après avoir rendu le couteau à l’oratrice qui coupe lentement le tissu entre les seins de la jeune femme jusqu’à ce que le sous-vêtement tombe sur le sol. A cet instant, Zara lâche sa victime en la poussant à l’extrémité du ring et le chronomètre redémarre pour cinq nouvelles minutes.

Beth comprend qu’elle n’a aucune chance. Qu’il s’agit juste de faire durer le plaisir pour le public autour du ring qui s’enthousiasme à chaque fois qu’elle perd et qu’elle va recevoir un nouveau gage. Elle refuse pourtant d’abandonner. Il doit y avoir un moyen de vaincre cette femme malgré ses poignets liés dans son dos. Elle se jette au sol et réussit à faucher les jambes de son adversaire qui déséquilibrée un instant vacille. Beth en profite pour se relever et lui donner un v i o l ent coup de pied au visage. Le coup porte. La lutteuse est sonnée. La jeune femme regarde le chronomètre. Elle doit encore tenir deux minutes. Elle recule face à son adversaire qui avance lentement vers elle. Encore troublée par les coups reçus.

Au milieu du public. Diana se surprend à espérer que son amie triomphe.

De même que Gwen qui sourirait si elle n’était pas gênée par son bâillon.

Jusqu’à ce que ce qu’elle voit le pied de l’arbitre tendu derrière les chevilles de Beth en train de reculer.

L’avertissement ridicule de Gwen, étouffé dans son bâillon, et évidemment inaudible au delà de la roulotte, amuse beaucoup Alexandra qui lui donne pourtant une tape sur la tête.

  • De quel droit essaie-tu de prévenir ton amie ? esclave !

La traîtrise a réussi. Beth se retrouve sur le sol. Surprise, gênée par ses poignets liés. Elle n’arrive pas à se relever avant que son adversaire soit sur elle alors qu’il ne reste que trente secondes à tenir.

  • Décidément notre amie est malchanceuse, elle a failli gagner ce round. Quel dommage d’avoir ainsi trébuché. Que lui attachons nous à présent ?

Outrée par l’outrecuidance de la bonimenteuse. Beth réagit.

  • Vous êtes des menteuses et des tricheuses.

  • On dira que cette petite garce a répondu à la question. Je propose… Le bâillon.

Un énorme hourra salue l’infâme proposition.

Désespérée, Beth supplie ses adversaires.

  • Non, je m’excuse, ne me bâillonnez pas.

  • Trop tard ma mignonne.

La bonimenteuse arrache alors le slip de Beth et l’enfonce dans sa bouche. Ensuite une mince bande de tissu vient s’insérer dans la commissure de ses lèvres.

  • Ce sous-vêtement sera plus utile ici.

La jeune femme sent le nœud serré qui se forme sur sa nuque.

Humiliée, honteuse d’être ainsi exposée à un public moqueur elle se relève péniblement.

  • Pour nous avoir insultées, la demoiselle devra tenir quinze minutes sur le prochain round. Il n’y aura pas d’interruption quand elle sera maîtrisée, elle sera ligotée. Si à la fin du round, elle peut encore se tenir debout, elle aura une dernière chance. Sinon, elle aura perdu.

Les acclamations du public sont de plus en plus enthousiastes.

Diana est totalement désespérée. Il est impossible que le public n’ait pas vu la traîtrise de l’oratrice. Mais cela ne l’a pas gêné. Elle envisage de quitter le chapiteau mais elle se sent incapable d’abandonner son amie. Ce que lui confirme le regard de Beth terrifiée à l’idée de devoir échapper pendant quinze minutes à la terrible lutteuse.

Le gong retentit. Le chronomètre se lance. Beth s’eff o r c e d’échapper aux bras puissants de la lutteuse. Mais son abattement est trop fort. Et elle est prise dans l’étreinte de Zara sans tenter de résister. Cette dernière, consciente d’avoir le temps, ligote minutieusement les bras de son adversaire malchanceuse au-dessus et au-dessous des coudes. Elle relie les liens entre eux puis fixe une autre corde qu’elle fait passer sur le torse de sa victime qu’elle aide ensuite à se relever. Geste dont l’oratrice ne manque pas de relever « l’élégance ».

  • N’est-ce pas merveilleux la gentillesse dont fait preuve notre lutteuse d’aider ainsi son adversaire mal avisée d’avoir voulu l’affronter.

Face à l’écran de télévision, Gwen ne supporte plus d’assister à la défaite programmée de son amie. Ses yeux supplient sa ravisseuse d’arrêter la diffusion de ce spectacle infâme. Celle-ci reste indifférente aux supplications silencieuses de sa prisonnière.

  • Allons ma chérie, tu ne veux pas couper avant la fin. Et puis on ne sait jamais, ton amie peut encore gagner.

L’éclat de rire cruel dément le sens de ces paroles.

Beth regarde le chronomètre, il reste encore dix minutes. Désespérée, elle n’essaie plus de fuir. Ce qui ne plait pas à son adversaire.

  • Tu devrais essayer de m’échapper parce que sinon, je vais avoir encore plus de temps pour te ligoter. Et ce sera plus douloureux pour toi.

Dans un sursaut d’énergie. Beth fonce tête première dans le ventre de la lutteuse. Surprise, la terrible femme se plie en deux. Beth décide de profiter de sa chance et lui donne un coup de genou en plein visage. Zara bascule sur le sol. Beth se prépare à lui donner un coup de pied quand l’arbitre la retient.

  • On ne frappe pas un adversaire à terre.

Le public confirme cet avis en huant la jeune femme qui ligotée et bâillonnée ne peut pas répondre que les règles ne sont pas les mêmes selon les adversaires. Elle se contente de regarder le chronomètre et constate qu’elle doit tenir encore cinq minutes.

Zara se relève péniblement.

  • Tu te débrouilles bien. Le public est content. A présent, c’est mon tour de te donner une leçon.

Beth devine que les coups qu’elle a portés n’ont pas été aussi efficaces qu’ils le semblaient et que la lutteuse a encore de l’énergie. Elle décide de tenter une dernière chance en portant un coup de tête au visage de son adversaire qui est encore à moitié relevée. Mais cette dernière bloque son élan et la jeune femme se retrouve de nouveau à terre. La lutteuse s’assoit derrière elle l’attire contre son torse et ligote le buste de la captive avec des cordes qui passent dessus, dessous et entre ses seins puis par dessus ses épaules et sous aisselles pour être reliées aux liens de ses bras.

La jeune femme constate que le haut de son corps est totalement emprisonné à l’instant où le gong annonce la fin du round.

La bonimenteuse reprend la parole.

  • Nous arrivons au dernier round de quinze minutes. Pour laisser une chance à cette inconsciente demoiselle nous conviendrons que si à la fin elle est encore capable de se tenir debout et de marcher, elle aura gagné.

Le public approuve une nouvelle fois. Le gong retentit. Beth se réfugie dans un coin du ring. La lutteuse s’approche lentement. Beth se précipite vers l’autre extrémité. Elle espère que les coups portés ont diminué et ralenti son adversaire.

Espoir déçu.

La lutteuse lui coupe la route et la maîtrise sans difficulté.

Gwen qui continue d’assister à l’atroce spectacle, pousse un cri de rage, heureusement étouffé par son bâillon à l’idée que le combat est achevé.

Elle sent la main d’Alexandra qui lui caresse les cheveux.

  • Ne t’inquiète pas ma chérie. Zara ne va pas lui attacher les chevilles tout de suite. Ce sera pour la fin. Elle va d’abord perfectionner ce ligotage. Quand elle aura fini. Ton amie aura de la chance si elle peut bouger son petit doigt. D’ailleurs tu es bien placée pour en juger.

Gwen songe que l’habileté de ces femmes en matière de ligotage est indéniable et, fascinée malgré elle, observe la suite de l’inégal combat.

Sur le ring, l’arbitre a tendu un foulard à la lutteuse que cette dernière applique sur la bouche Beth avant de le nouer sur sa nuque. Achevant ainsi le bâillon. L’arbitre passe la main sur le tissu pour éliminer les faux plis.

  • Tu es magnifique ainsi ma chérie.

La lutteuse relâche Beth qui constate qu’il reste encore dix minutes avant la fin du round. Elle essaie de se précipiter à l’autre extrémité. Mais Zara saisit ses cheveux et l’attire vers elle. Elle noue une corde autour de la taille de sa victime. Une importante longueur de corde pend devant le ventre de Beth. La lutteuse la fait passer entre ses cuisses et la relie aux liens de ses poignets. La malheureuse jeune femme sent le lien tendu au maximum qui s’insère entre les lèvres de son sexe et le sillon de ses fesses.

  • Plutôt agréable comme sensation. Non ?

Sur cette moquerie, la lutteuse relâche sa malchanceuse adversaire qui voit qu’il lui reste encore sept minutes à tenir. Epuisée, tout le haut de son corps immobilisé, trahie par les sensations que procure le frottement de la corde quand elle se déplace ou tire sur les liens de ses poignets, elle tente pourtant une dernière fois de vaincre sa talentueuse adversaire en lui donnant un ultime coup de tête dans le ventre. Mais la lutteuse n’a aucun mal à parer le coup et la rejette au sol. Elle lui attache alors les cuisses au dessus des genoux puis l’aide à se relever.

Beth se tient difficilement debout et constate qu’elle peut à peine marcher. Il reste quatre minutes avant la fin du round. Les acclamations du public emplissent le chapiteau. Elle aperçoit les yeux désespérés de Diana. Elle tente encore de marcher refusant d’accorder la victoire à son adversaire.

La bonimenteuse n’hésite pas à le souligner.

  • Voici une jeune femme têtue. Si elle arrive à traverser le ring avant le gong nous lui accorderons la victoire.

Zara saisit la captive et la dépose au coin du ring.

  • Tu dois traverser en diagonale et atteindre l’autre coin en moins de deux minutes. Si tu tombes tu perds.

Beth avance péniblement sans remarquer que le silence s’est installé. Chaque pas constitue pour elle un supplice entre la corde qui frotte contre son sexe et ses cuisses qui sont immobilisés par les liens au-dessus de ses genoux. Elle s’eff o r c e d’oublier la brûlure des cordes qui s’enfoncent dans sa chair et qui semble grandir à chaque pas. Elle refuse de regarder le chronomètre sur lequel défilent les secondes qui l’approchent de sa défaite.

Sur la chaise où elle est ligotée face aux écrans qui montrent la lente progression de son amie, Gwen est fascinée. Il reste une minute. Beth a fait plus de la moitié du chemin. Ses ravisseuses accepteront-elles de lui accorder la victoire ?

Alexandra a deviné les espoirs de la prisonnière.

  • Tu ne crois tout de même pas que ta stupide amie a la moindre chance.

Beth est à présent au trois-quarts du chemin.

  • Il te reste trente secondes ma mignonne.

Pourquoi lui avoir dit ça. Trente secondes, c’est si peu. La jeune femme tente d’accélérer et ne voit pas le fil du micro de la bonimenteuse que celle-ci a soudain tendu. Elle trébuche et se retrouve sur le sol à l’instant où le gong retentit.

Une acclamation joyeuse salue sa défaite. Zara est déjà sur elle et ligote ses chevilles puis plie ses jambes jusqu’à ce que ses talons touchent ses fesses. Elle relie alors les liens des chevilles à ceux des poignets et des bras. Beth gémit dans son bâillon à l’instant où la géante saisit ses cheveux et la soulève d’une seule main pour la montrer au public enthousiaste.

La lutteuse descend du ring et traverse la foule en brandissant la captive tel un trophée.

Impitoyable elle prend son temps. Beth impuissante sent des mains qui touchent son corps, ses siens, ses cuisses, ses fesses. Humiliée, elle tire sur ses liens. Ne réussit qu’à les serrer davantage.

La sortie du chapiteau lui semble inaccessible. Elle croise le regard affolé de Diana. Pourvu qu’elle ne tente pas de s’interposer. La prisonnière est certaine que ce serait un prétexte suffisant pour que son amie soit à son tour maîtrisée et capturée.

Heureusement la jeune femme tourne les talons et sort du chapiteau. C’est ce que souhaitait Beth. Pourtant, elle éprouve alors un terrifiant sentiment de solitude.

Enfin, elles atteignent la sortie. Le soulagement de Beth est de courte durée. Elle est suspendue par une corde attachée à ses cheveux sur l’estrade à côté de l’entrée du chapiteau.

La bonimenteuse reprend la parole.

  • Cher public, n’hésitez pas à venir vous moquer de cette petite idiote. Vous avez même le droit de la toucher ou de la caresser mais il vous est interdit de la frapper ou de la blesser.

Beth n’est guère soulagée en entendant ces mots. La douleur de ses cheveux de ses membres ligotés dans une position inconfortable, le frottement des cordes sur son corps, jusque dans ses parties les plus intimes suffisent à occuper ses pensées.

Mais laissent suffisamment de place au sentiment d’humiliation pour être ainsi exposée.

Impitoyables, les spectateurs commencent à escalader les marches qui lui permettront d’atteindre la captive.

Dans la roulotte où elle a assisté à ce terrifiant spectacle, Gwen entend la terrible sentence d’Alexandra.

  • Deux sur quatre. Occupons de ton amie Diana à présent.

Diana dans le "boulevard du crime"

Ligotée et bâillonnée dans la roulotte de la diseuse de bonne aventure, Gwen est tourmentée par l’idée qu’après Beth, Diana va être la prochaine capture des terribles femmes qui ont décidé de les k i d n a p p er pour une raison qu’elle ne comprend pas.

Incapable du moindre mouvement grâce aux liens qui l’enserrent et la brûlent. Dans l’impossibilité de répondre aux infâmes propos d’Alexandra qui prend plaisir à lui rappeler son impuissance, elle ne peut que suivre sur les multiples écrans de télévision les mouvements de Diana à la recherche d’un moyen de sortir de l’immense fête foraine.

Elle réalise alors que Phyllis n’apparaît sur aucun écran. Cela veut-il dire que son amie a réussi à fuir ? Cela lui semble trop beau. D’autant plus que ces femmes n’ont pas l’air de faire beaucoup d’erreurs.

Pourtant les propos d’Alexandra viennent confirmer sa supposition.

  • Ton amie Phyllis est plus intelligente que je le pensais. Elle a jeté le badge que nous vous avons donné à l’entrée. Elle a sans doute deviné qu’il servait à vous pister. Mais cela ne suffira pas à la sauver. On ne sort pas facilement de notre fête. Ton amie Diana va bientôt le constater.

La prisonnière peut en effet voir Diana tenter de sortir et être à chaque fois repoussée parce qu’elle ne peut pas présenter de preuve qu’elle a participé à une des attractions.

Alexandra tout en caressant les seins de Gwen lui explique leur plan machiavélique.

  • Si tu avais lu le règlement, tu saurais qu’en entrant dans la fête foraine, vous vous engagez à participer à au moins une attraction et que vous pourrez le prouver en présentant le billet qui vous est alors donné. Astucieux non ?

Le bâillon évite à Gwen de répondre ce qu’elle pense du machiavélisme de sa t o r t i o n n a i r e . D’autant plus qu’elle est troublée par les sensations que fait naître en elle les caresses qu’elle subit. Alexandra le constate et se moque d’elle

  • Admet que tu as de la chance par rapport à ton amie Beth.

Toujours suspendue par les cheveux sur l’estrade du chapiteau des lutteurs, Beth doit supporter le défilé des spectateurs qui l’insultent, se moquent d’elle, la pincent, la caressent. Les plus audacieux la frappent avec une espèce de martinet qui est plus humiliant que douloureux. Beth tente de tenir en pensant qu’elle a vu Diana s’éloigner après un dernier regard. Elle espère que son amie va réussir à s’échapper.

Diana évalue les possibilités qui s’offrent à elle depuis qu’elle a été repoussée à toutes les sorties de la fête foraine sous prétexte qu’elle n’avait participé à aucune attraction. L’espace occupé est immense et les attractions ne manquent pas. Mais curieusement les seules attractions qui permettent d’obtenir la fameuse contremarque sont « le boulevard du crime», « le repaire du loup » ou « le château hanté ». Chacune de ces attractions lui semble un piège déguisé où elle sera capturée sous les yeux des autres visiteurs qui préféreront croire que cela fait partie de l’attraction.

  • Je vois que vous avez compris comment fonctionne notre système.

Diana se retourne et fait face à une femme brune qui l’évalue d’un œil appréciateur.

  • Vous n’avez pas le choix. Vous savez que Beth est déjà entre nos mains et vous soupçonnez que c’est aussi le cas de Gwen.

  • Vous ne parlez pas de Phyllis.

  • C’est exact. Cette demoiselle s’est montrée plus habile que prévue et pour l’instant a réussi à se fondre dans la foule.

  • Dans ce cas pourquoi devrais-je me précipiter dans un de vos pièges.

  • Vous n’avez pas vraiment le choix. Si vous continuez à errer, nous vous capturerons d’une façon ou d’une autre.

  • Pourquoi attendre ?

  • Pour le plaisir du jeu. Ce sera plus amusant si vous résistez.

  • Qu’est-ce que je gagne ?

-Votre liberté. Il suffit que vous entriez au boulevard du crime et que vous récupériez un objet précis caché dans l’attraction.

  • Quel objet ?

  • Un livre.

  • Quel livre ?

  • Les aventures de Gwendoline. Si vous le trouvez et l’amenez au bouquiniste à l’extrémité de l’attraction, vous et vos amies êtes libres. Mais vous n’avez que quatre heures à partir de l’instant où vous êtes entré dans l’attraction.

  • Quelle garantie ai-je que vous tiendrez parole ?

  • Aucune. Mais quel choix avez-vous ?

  • Je peux rester et attendre que vous fermiez la fête foraine.

  • Elle ne ferme jamais et nous avons des centaines de moyens de vous capturer, ligoter et bâillonner devant un public ravi d’assister à ce spectacle.

  • Quelle est la différence avec ce que vous proposez ?

  • Et bien dans « le boulevard du crime », il n’y a que des visiteurs et des visiteuses. En entrant ils ont tiré un rôle au hasard : spectateur, sauveur ou gangster. Si vous arrivez à identifier un sauveur et obtenir son aide, vous avez une chance. Ceci dit les plus nombreux sont les spectateurs. Ah j’oubliais. Certains ont pris le rôle de policier. Mais ne comptez pas trop sur eux pour vous secourir. Ils adorent arrêter les gens. Surtout les belles femmes comme vous

Diana comprend qu’elle n’a pas le choix et se dirige vers « le boulevard du crime ».

Gwen qui a assisté à tout cet échange sent des larmes de rage couler le long de ses joues et se perdre dans son bâillon. Pour le grand plaisir d’Alexandra.

  • Tu ne semble pas croire que ton amie a la moindre chance de sortir du labyrinthe autrement que ligotée et bâillonnée. Tu as sans doute raison.

Diana pénètre dans l’attraction. Elle est surprise par l’obscurité. Il lui faut patienter quelques minutes pour que ses yeux s’habituent à la faible lumière. Elle constate qu’elle n’est pas seule. Elle voit de nombreux visiteurs dans la première salle. Et des représentations de scènes de films d’épouvantes. Parfois des vampires surgissent, ou des zombies, des fantômes. Elle comprend qu’il s’agit sans doute d’un prélude. Elle avance prudemment se demandant quelle forme va prendre l’attaque de ses adversaires.

Elle entre dans un immense hangar. Empli de caisses de toutes sortes. Et si le livre était dans l’une d’elle. Elle doit voir ce qu’il y à l’intérieur.

Depuis la chaise sur laquelle elle est ligotée, Gwen a vu le cheminement de la pensée de son amie. Elle devine son erreur. Elle voudrait la prévenir. Lui dire qu’elle se trompe. Mais elle ne peut que gémir dans son bâillon. Elle n’a même plus la f o r c e de tirer sur ses liens.

Alexandra sourit.

  • Tu as raison. Si elle était passée sans regarder dans une caisse, elle aurait atteint la salle suivante sans encombre. Quel dommage d’être aussi curieuse.

Diana s’approche d’une caisse. Le couvercle n’est pas fixé, juste posé. Elle le soulève et regarde à l’intérieur.

Une voix d’homme s’élève derrière elle.

  • C’est intéressant ?

Elle rabat le couvercle se retourne et se retrouve face à deux hommes. Elle panique un instant puis se rappelle qu’il s’agit de joueurs. Qu’ils ne la recherchent pas spécialement.

  • Excusez ma curiosité. Je m’interrogeais sur le contenu de la caisse.

  • Et vous en pensez quoi ?

  • Rien, elle est vide.

  • Moi, je crois qu’on a trouvé de quoi la remplir.

  • Qu’est-ce que vous voulez dire. Ne m’approchez pas.

Gwen voit deux autres hommes s’approcher dans le dos de son amie. Armés de cordes et de bâillon. Animée par le désir ridicule de l’alerter, elle ne peut que gémir dans son propre bâillon et tirer vainement sur ses liens.

Alexandra s’amuse de sa réaction.

  • Je dois dire que je suis très contente du choix de nos quatre gangsters. Je pense qu’ils vont être parfaits dans leur rôle.

Face au regard incrédule de sa victime, la ravisseuse sourit.

  • Mon employée a un peu menti à ton amie. Ce n’est pas le hasard qui a choisi les gangsters. C’est nous. De même que le sauveur. Oui, il y a quatre gangsters et un seul sauveur.

Gwen est outrée de la duplicité de sa ravisseuse.

  • Mais pour le reste, elle avait dit la vérité. Les gangsters savaient seulement qu’ils devaient capturer une jeune femme et la conduire dans un club à l’extrémité de l’attraction.

Gwen ne comprend pas. Comment ont-ils su qu’il s’agissait de Diana ?

  • Nous les avons prévenus que ce serait celle qui tenterait de fouiller dans les caisses.

Ces femmes semblent anticiper le moindre de leur mouvement.

  • Ce qui est amusant, c’est qu’ils ont déjà capturé deux visiteuses par erreur. Nous avons dû les relâcher. Dommage, elles étaient plutôt jolies.

Gwen voudrait échapper au triste spectacle qui lui est offert. Mais elle ne peut résister à la fascination qu’exercent sur elle les écrans.

Diana n’a pas vu les hommes qui s’approchent d’elle. Quand elle devine leur présence, il est trop tard. Deux mains fermes saisissent ses poignets et tordent ses bras dans son dos. Elle crie, appelle à l’aide. Mais personne n’intervient. Les personnes aux environs se contentent de profiter du spectacle qu’elle offre. Où sont les sauveurs ? Est-ce encore un mensonge ?

Elle sent les cordes autour de ses poignets. Puis autour de ses bras au-dessus et au-dessous des coudes. D’autres autour de son torse. Une bâillon boule est enfoncé entre ses lèvres. La s a n g le est serrée sur sa nuque.

  • Attachez lui les chevilles.

  • Elle va avoir du mal à marcher.

  • Elle n’aura pas besoin de marcher.

Diana devine les intentions de ces individus et tente de protester. Malheureusement, le bâillon étouffe ses tentatives de protestation.

  • On dirait que la demoiselle a quelque chose à dire.

  • Qui cela peut-il intéresser.

Les gangsters éclatent de rire. Diana remarque que ce rire semble s’étendre au-delà du groupe des vils individus. Elle réalise alors que plusieurs visiteurs se sont approchés et profitent du triste spectacle qu’elle offre. Et surtout qu’aucun ne s’oppose aux actes de ces criminels. Elle tente pourtant d’appeler à l’aide. Il doit y avoir des sauveurs parmi eux. Mais ce maudit bâillon est aussi efficace pour les appels à l’aide que pour les protestations.

Et à présent ses chevilles et ses cuisses sont ligotées. Elle peut à peine se tenir debout. Il n’est évidemment pas question de marcher. Mais ses ravisseurs ont la solution.

Le plus grand et le plus fort d’entre eux saisit sa taille et la hisse sans effort sur son épaule droite.

  • Amenons notre amie à un endroit où nous pourrons la sécuriser.

  • Tu vas pouvoir la porter jusque là

  • Oh je pourrais la porter beaucoup plus loin.

L’infâme individu accompagne ses propos d’une tape sur les fesses de la captive qui ne peut retenir un gémissement de protestation.

Le groupe avance à travers l’entrepôt suivi des visiteurs. Diana continue de sentir sur son postérieur la main de son porteur.

  • Nous y voilà. Nous allons pouvoir achever de sécuriser la demoiselle.

Le porteur de Diana la dépose sur le sol et la tient par les épaules pour l’aider à se tenir debout.

  • Regarde comme tu vas être bien installée.

Diana, horrifiée fait face au plateau inférieur d’une caisse sur lequel sont fixés deux poteaux percés de trous à intervalle réguliers.

L’homme soulève la captive dans ses bras et la porte jusqu’au milieu des poteaux où il l’installe à genoux. La jeune femme constate que l’espace entre les poteaux est juste suffisant pour y loger son corps. Épuisée elle laisse ses fesses reposer sur ses chevilles, inquiète des intentions de ses ravisseurs.

Qui ne se font pas attendre.

Deux des hommes attachent ensemble les cuisses et les mollets de la captive et relient les liens à des anneaux disposés de chaque côté de ses cuisses.

Pendant ce temps leurs complices ont réuni les liens des poignets de la jeune femme à ceux de ses chevilles puis les ont fixés à un anneau planté dans le plateau de bois.

Diana ainsi ligotée est obligée de rester à genoux.

Gwen qui n’a malheureusement rien manqué de ce triste spectacle n’arrive pas à croire que ces hommes soient de simples visiteurs.

Alexandra a deviné ses pensées.

  • Tu ne le croiras pas mais ces hommes sont bien des amateurs pour le ligotage. Ils ont juste bénéficié de la formation accélérée que nous offrons à ceux qui prennent le rôle de gangster. Tu admettras qu’ils sont plutôt doués.

Heureusement pour Gwen, son bâillon lui évite de répondre à l’affirmation de sa t o r t i o n n a i r e . Qui pourtant ne peut pas s’empêcher d’ajouter une nouvelle moquerie.

  • Tu regrettes de ne pas pouvoir répondre. Ce n’est pas grave. Tu te doutes bien que si ton avis m’intéressait tu ne serais pas bâillonnée. Continuons plutôt de regarder les ennuis de ton amie.

Sous les yeux atterrés de Gwen, le buste de Diana est entouré de cordes dont les extrémités passent dans les trous des poteaux qui l’entourent. Les infâmes individus tirent de toute leur f o r c e sur les liens avant de les nouer. La captive sent les cordes s’enfoncer dans sa chair à travers le tissu de sa robe légère.

En quelques minutes elle est prise dans un réseau de liens qui l’immobilisent complétement. Les gangsters prennent le temps de vérifier la tension de ses liens et expriment leur satisfaction.

  • Tendues comme des cordes à v i o l on. C’est parfait.

A côté de Gwen, Alexandra exprime la même satisfaction.

  • Ils sont vraiment très doués. Je n’aurais pas fait mieux. Tu es bien placée pour t’en rendre compte, n’est-ce pas ma petite Gwen.

La captive ne peut que constater que le sort de son amie ne semble guère meilleur que le sien.

Le chef des gangsters conclut son examen du ligotage de leur victime.

  • Elle peut à peine bouger le petit doigt. Parfait. Retournons à notre partie de cartes.

Les quatre individus s’éloignent abandonnant leur victime au milieu des visiteurs qui ont assisté à son ligotage sans intervenir.

La captive leur lance des regards suppliants. N’y a-t-il personne pour la libérer. Mais elle ne croise que des yeux lubriques ravis de la voir dans cette situation.

Au bout de quelques instants, les spectateurs s’éloignent abandonnant la jeune femme sans remord apparent.

Une femme s’approche alors. Diana n’en retire aucun espoir. Elle reconnaît celle qui l’a convaincue de s’aventurer dans cette attraction.

  • Et bien ma chérie, il n’a pas fallu longtemps pour que tu te fasses ligoter. Je commence à croire que toi et tes amies aimez ça.

Les yeux de la captive expriment la colère qu’elle éprouve face à de tels propos. C’est malheureusement tout ce qu’elle peut faire à moins de pousser des cris que son bâillon transforme en gémissements ridicules.

  • Ce n’est pas en roulant des yeux que tu vas t’en sortir. Tu viens déjà de perdre une heure.

La femme désigne alors un compte à rebours sur lequel la captive voit les chiffres « 3 : 01 » s’afficher.

  • Le compte à rebours s’est mis en marche quand tu es entrée dans l’attraction. Il te reste à peine trois heures…

La femme tourne la tête en direction du compte à rebours.

  • En fait moins de trois heures pour sortir de l’attraction si tu veux obtenir ta liberté et celle de tes amies.

Diana a du mal à retenir ses larmes. Comment pourrait-elle se libérer de ses cordes qui la brûlent. Elle peut à peine frémir.

  • Tu as raison. Tu es incapable de te libérer par tes propres moyens.

Diana humiliée baisse la tête. Sans doute le seul mouvement dont elle soit encore capable.

Mais la femme ne la laisse pas faire et tire sur les cheveux de la captive pour l’obliger à redresser la tête.

  • Ce n’est pas ainsi que tu vas t’en sortir. Ta seule chance est qu’un des visiteurs te libère.

Essaie de faire appel à leur pitié. Tiens, je dépose même un couteau. Il suffit qu’un d’entre eux le ramasse et coupe tes liens. Il te reste plus de deux heures.

  • Mppfbpfaillon.

  • Qu’est-ce que tu essaies de dire.

  • Mppfbfaillon

  • Tu es gênée par ton bâillon ?

Diana hoche la tête pour exprimer son accord.

  • ça, ma mignonne, c’est ton problème. Je suis là pour donner du piment au jeu. Pas pour t’aider.

Sur ces cruelles paroles, la femme s’éloigne abandonnant la captive à son triste sort.

Diana ne peut plus détacher ses yeux du compte à rebours qui semble défiler de plus en plus rapidement.

Les visiteurs passent, la regardent. Certains plus audacieux viennent examiner ses liens toucher son bâillon. Aucun ne l’aide.

Jusqu’à ce qu’arrive un couple qui a l’air joyeux et plus déterminé que les autres. Qui s’approche sans hésiter de la prisonnière.

  • Encore une. Celle-là aussi est drôlement bien attachée.

Gwen a reconnu le couple qui est entré dans la roulotte et qui a été convaincu qu’elle était une candidate à l’attraction « reine de l’évasion ». Vont-ils enfin comprendre que ce n’est pas un jeu.

  • Elle n’a pas l’air plus douée que l’autre.

Diana les regarde. Surprise. Parleraient-ils de Gwen ? ou de Beth ? pourvu qu’il ne s’agisse pas de Phyllis.

L’homme lui soulève le menton.

  • Vous êtes aussi une candidate au rôle de reine de l’évasion ?

« Reine de l’évasion » ? Il se moque d’elle.

  • Vous connaissez celle qui est dans la roulotte de la diseuse de bonne aventure ?

Gwen ! A présent, il n’y a plus de doute à avoir. Elle aussi est prisonnière. Elle est même la première à être tombée dans le piège.

L’homme sourit.

  • Vous n’êtes pas plus douée que votre copine. Mais vous êtes sacrément excitante comme ça.

Sa compagne réagit.

  • Tu vas arrêter de draguer toutes les filles ligotées et bâillonnées que tu rencontres.

L’homme embrasse la femme devant Diana outrée de l’attitude de ce couple infâme.

  • Je me demande s’ils vendent des cordes quelque part.

  • Pervers.

  • Me dis pas que ça ne te tente pas.

  • Je ne le dis pas.

Le couple s’éloigne en riant.

Alexandra qui aux côtés de Gwen a profité du spectacle se moque de sa victime.

  • Ce couple est très sympathique. N’est-ce pas, ma petite Gwen.

Gwen humiliée pense qu’il reste à peine plus de deux heures avant la fin du compte à rebours.

Diana, qui avait cessé d’observer le compte à rebours pendant que couple la tourmentait moralement, vient de faire la même constatation. Elle réalise alors qu’elle est ligotée et bâillonnée depuis plus d’une heure. Et qu’elle commence à croire qu’elle a déjà perdu la partie.

  • Besoin d’aide madame ?

La jeune femme s’eff o r c e de tourner sa tête en direction de la voix. Elle provient d’un homme jeune musclé vêtu d’un jean et d’une chemise.

Dans d’autres circonstances, elle l’apprécierait. Et si c’était un des visiteurs qui a pris le rôle de sauveur ? Elle doit tenter sa chance. Elle hoche la tête pour confirmer qu’un peu d’aide ne lui déplairait pas. Elle aimerait pouvoir sourire. Son sourire a toujours été un de ses atouts. Malheureusement ce n’est pas très commode en étant bâillonnée. Il lui reste ses yeux qu’elle tourne vers l’homme en y mettant toute la séduction qu’il y a en elle. Et son corps qu’elle tente de mettre en valeur dans les cordes qui l’enserrent.

L’homme s’approche timidement. Les yeux de Diana expriment de plus en plus d’affection. Elle sent qu’elle trouvé le moyen d’échapper au sort qui lui est promis.

Depuis la chaise où elle prisonnière, Gwen est arrivée à la même conclusion. Elle n’ignore rien des talents de séduction de son amie. Malgré ses liens et son bâillon, son corps est parcouru d’agréables frissons.

Alexandra s’en rend compte et abat sa cravache sur les seins de la captive.

  • Qu’est-ce que tu imagines petite idiote ? Que ton amie va s’en sortir parce qu’elle a convaincu un jeune homme de la défendre ?

Gwen ressent une soudaine inquiétude. Cet homme serait-il un complice des ravisseuses. Sa t o r t i o n n a i r e sourit.

  • Tu ne te trompes pas. Cet homme est bien le sauveur. Mais je doute qu’il fasse le poids face aux gangsters. Tu penses bien que nous n’avons pas choisi un champion pour le rôle.

Malgré la dureté des paroles de sa geôlière Gwen continue d’espérer. Ces femmes sont trop sûres d’elles et elle connaît l’intelligence de son amie.

  • Ainsi, tu ne me crois pas. Très bien nous allons nous livrer à un petit jeu. Si ton amie réussit à s’échapper grâce à ce jeune homme... je t’enlèverai ton bâillon.

Le regard de Gwen montre qu’elle espérait plus.

  • Tu ne croyais tout de même pas que j’allais te libérer.

Gwen ne peut évidemment pas répondre.

  • Mais si elle échoue, tes tétons hériteront de ces deux magnifiques pinces.

Les yeux brillants de Gwen expriment son désarroi face à la cruauté de cette femme.

  • Et bien, tu n’as plus confiance en ton amie. Nous allons voir qui a raison.

Toujours prisonnière de ses liens. Diana bafouille.

  • Mpfbaillon

  • Vous voulez que je retire votre bâillon ?

Ce jeune homme est-il stupide ? Il croit qu’elle est dans cette situation par plaisir. Puis elle réalise. Bien sûr même si c’est un de ceux qui a le rôle de sauveur, il croit qu’il s’agit d’un jeu. Et il joue le jeu. Elle hoche la tête pour confirmer qu’elle souhaite être libérée de ce bâillon.

L’homme s’exécute. La captive retrouve enfin l’usage de la parole.

  • Monsieur, libérez moi.

  • Comment vous êtes vous retrouvée dans cette situation ?

Un bavard. C’est bien sa chance.

  • J’examinais le contenu d’une des caisses de l’entrepôt. Les propriétaires m’ont surprise et m’ont ligotée avant que je puisse m’expliquer.

  • Pourquoi fouilliez vous dans les caisses ?

Et en plus, il veut tout savoir.

  • Je cherchais un livre. Mais je vous en prie, coupez mes liens. Nous discuterons plus tard.

  • Est-ce que ce ne serait pas ce livre ?

L’homme montre un album de bandes dessinées intitulé « les aventures de Gwendoline ». Le dessin de couverture montre une jeune femme ligotée et bâillonnée attachée à un arbre. Diana suppose que c’est sans doute l’expression de l’humour des organisatrices de ce guet-apens.

  • C’est bien ce livre. Mais est-ce que vous voulez bien me libérer ?

  • C’est que vous êtes sacrément belle ligotée comme ça.

Gwen est horrifiée. Cet homme ne va quand même pas abandonner son amie dans cette situation.

Heureusement Diana a d’autres arguments.

  • Je serai aussi belle si je ne suis pas ligotée et je saurai me monter reconnaissante.

  • Vraiment ? Je peux avoir un avant goût ?

Diana est de plus en plus inquiète. Le compte à rebours défile. Il lui reste quatre-vingt dix minutes pour sortir de ce piège et les gangsters peuvent revenir d’un instant à l’autre.

  • Vous avez remarqué que je suis étroitement ligotée. Je ne peux pas faire grand chose.

  • J’ai libéré votre bouche.

Diana est parcourue par un frisson de dégoût. A quoi pense cet homme.

  • Je me contenterai d’un baiser.

Coup de chance, elle a affaire à un romantique.

  • Je vous embrasserai mieux quand je serai libre.

  • Je vais vous faire confiance. J’espère que je ne serai pas déçu.

L’homme saisit le couteau et libère Diana des cordes qui l’enserrent. Cela prend du temps. Les nœuds sont très serrés et il doit faire attention à ne pas la blesser. La captive est inquiète. Elle surveille le compte à rebours et guette le retour des gangsters. Enfin les derniers liens tombent sur le sol. La jeune femme est épuisée par les épreuves. L’homme l’aide à se relever.

Elle l’embrasse longuement et passionnément. Elle profite du baiser qui représente un instant de grâce au milieu des épreuves qu’elle a subi.

Aux côtés de Gwen, Alexandra sourit.

  • Ton amie se débrouille bien. Je crois que cette partie va être amusante.

Le baiser prend fin. Après quelques instants de silence de part et d’autre l’homme se présente.

  • Je m’appelle Jim. Où dois-je vous conduire ?

  • Je dois amener ce livre à un bouquiniste à l’extrémité de l’attraction suivante

  • Et ceux qui vous ont attachée vont tenter de s’y opposer ?

  • C’est possible. Je comprendrai que vous hésitiez. Cela pourrait être dangereux.

Tout en parlant elle pose la main sur le bras du jeune homme qui sourit.

  • Je n’ai pas peur. Je vous défendrai jusqu’au bout.

  • Commençons par franchir la prochaine porte.

Toujours ligotée et bâillonnée sur sa chaise, Gwen oublie pourtant la brulure de ses liens et l’infâme boule de mousse qui envahit sa bouche. Elle suit la progression de Diana qui va, avec l’aide de son nouveau compagnon franchir la porte qui mène au prochain tableau du « boulevard du crime ». Serait-il possible que son amie ait trouvé le moyen de vaincre leurs ravisseuses ?

Diana se retrouve au milieu dans la reproduction d’une cave sordide où les quatre gansters armés jouent aux cartes.

Inquiète pour le sort de son amie, Gwen gémit dans son bâillon.

  • Ne t’inquiète pas, il s’agit d’armes factices qui envoient des billes remplies de peinture mais si le protecteur de Diana est touché, il doit se retirer du jeu et la laisser entre les mains des autres joueurs.

Dans la salle de jeu, les quatre hommes se sont levés et examinent sans vergogne la jeune femme qui prend conscience de l’état désastreux de sa robe qui colle à son corps et permet de constater l’absence de soutien-gorge.

  • Qui t’a autorisé à détacher ce joli petit lot ?

Sans hésiter Jim se jette sur le groupe et frappe un des hommes qui surpris s’écroule sur le sol.

  • Fuis Diana

La jeune femme se précipite vers la porte pendant que les trois hommes bloquent le passage à Jim.

Le chef donne un ordre aux deux autres hommes.

  • Poursuivez la fille pendant que je m’occupe de ce crétin.

Les complices de l’ignoble individu obéissent sans hésiter.

Gwen n’arrive pas à croire le combat insensé auquel se préparent les deux joueurs face à face.

  • N’est-ce pas étonnant, ma chérie, la facilité avec laquelle les hommes prennent le jeu au sérieux.

Une fois la porte franchie, Diane se retrouve dans la reproduction d’une avenue de l’ancienne New-York. Elle hésite un instant. Elle doute que son compagnon triomphe des trois criminels. Elle n’a que quelques instants. Comment reconnaître des alliés potentiels. Elle entend la porte claquer dans son dos se retourne et voit les deux criminels à sa poursuite.

Elle s’élance sans hésiter. Elle voit un policier en train d’effectuer sa ronde mais se rappelle à temps que les policiers ne sont pas là pour l’aider. Il vaut mieux l’éviter. Trop tard, il s’interpose.

  • Et bien, où courrez-vous comme ça, ma petite dame.

Elle décide de jouer le jeu.

  • Ces deux hommes veulent me k i d n a p p er.

  • Elle nous a volé l’argent du jeu.

  • Et où est-ce que je le cacherais.

Avant même que l’homme réponde, Diana réalise qu’elle a fait une erreur.

  • On a qu’à te fouiller.

Le policier réagit.

  • On va régler ça au poste. Tourne toi.

Diana tente de protester.

  • Pourquoi ?

  • Pour te mettre les menottes.

  • Mais ce n’est pas utile, je suis prête à vous suivre.

  • Je te conseille d’obéir.

  • Je dois garder ce livre.

  • Donne le, je vais en prendre soin.

Diana regarde l’attroupement. Personne ne semble prêt à la défendre. Elle tend ses mains.

  • Pas comme ça. Dans ton dos.

La jeune femme obéit et sent les bracelets d’acier se fermer sur ses poignets. Mais cela ne s’arrête pas là. L’homme enchaîne aussi ses chevilles et relie les deux chaînes par une troisième qui oblige Diana à se pencher légèrement en arrière.

  • Pourquoi la traitez-vous ainsi. Elle n’a rien fait.

Diana reconnaît la voix de Jim. Elle se réjouit que le jeune homme ait triomphé dans le corps à corps.

  • Ces deux hommes l’accusent d’avoir volé de l’argent.

  • Ils voulaient la k i d n a p p er pour leur immonde trafic.

  • Vous avez qu’à nous suivre au poste on réglera ça ensemble.

  • Enlevez lui les menottes au moins.

  • Je te conseille de te calmer mon gars.

  • Elle est prête à vous suivre.

Diana voudrait alerter Jim. Le prévenir du risque qu’il prend. Mais elle comprend que c’est trop tard quand un des criminels intervient.

  • On peut s’en occuper si vous voulez.

Le policier sourit.

  • Faites donc ça.

Diana crie.

  • Non !!

Mais c’est trop tard. Jim reçoit un coup de poing au ventre qui le plie en deux. Les deux hommes se ruent sur lui et le rouent de coups.

Diana, horrifiée, souhaite appeler la foule qui s’est attroupée à l’aide. Malheureusement, le policier a anticipé sa réaction.

  • Toi tu as gagné un bâillon.

L’homme brandit un chiffon et un tube de cuir auquel est fixé une s a n g le. Diana essaie d’appeler les spectateurs indifférents à l’aide.

  • Ne le laissez pas faire. Aidez moi.

Personne ne bouge. L’homme inséré le chiffon malodorant dans la bouche de la jeune femme, le tube de cuir entre ses lèvres et fixe le tout en serrant la courroie sur sa nuque.

  • Allons au poste à présent.

La jeune femme désespérée a un dernier regard vers le livre posé sur le sol. Le policier s’en rend compte.

  • Ce livre est si important.

Il se penche et le ramasse. Commence à le feuilleter. Se montre de plus en plus intéressé. Diana cherche à voir ce qui est arrivé à Jim. Mais elle constate qu’il a disparu. Les deux hommes l’ont certainement emmené dans un lieu isolé pour l’achever.

Le policier a l’air de plus en plus passionné par sa lecture et semble l’avoir oubliée. Elle pourrait en profiter pour fuir. Mais où irait-elle avec ses chevilles et ses poignets enchaînés. Elle doit prendre le risque et commence à se déplacer. Le son de ses chaînes qui s’entrechoquent suffit à éveiller l’attention de l’individu.

  • Tu crois aller où comme ça. Si ça ne t’ennuie pas, je garde le livre le temps de finir de le lire pendant ma pause. Allons au poste.

Il accompagne son ordre d’une tape sur les fesses de sa prisonnière.

La jeune femme obéit consciente qu’elle a sans doute perdu la partie.

C’est aussi le sentiment de Gwen, toujours prisonnière dans la roulotte de la diseuse de bonne aventure.

Pourtant Alexandra décide de la rassurer.

  • Ne t’inquiète pas ma mignonne. Le jeu n’est pas terminé. Ton amie peut encore retourner la situation.

Gwen éprouve alors un sentiment de soulagement vite douché par la réflexion suivante.

  • Ceci dit, l’issue ne fait aucun doute.

Le soupir de désespoir bien qu’étouffé par son bâillon n’échappe pas à sa ravisseuse.

  • Tu as remarqué la facilité avec laquelle les hommes se conforment aux rôles qu’on leur donne.

Diana avance péniblement. Chaque pas tire sur la chaîne qui enserre ses poignets. L’oblige à se pencher en arrière.

  • Tu as l’intention de traîner comme ça jusqu’au poste.

Diana lance à l’ignoble individu un regard suppliant. L’homme sourit.

  • Je comprends tu as besoin de motivation.

L’homme déploie un bâton mince et extensible avec lequel il frappe les fesses de la prisonnière. Le coup est à peine appuyé mais suffisamment douloureux pour que la malheureuse jeune femme ne puisse pas retenir un cri de douleur étouffé par son bâillon.

Gwen qui a assisté à la scène depuis sa prison a crié aussi. Elle ne peut pas croire que l’homme ne soit pas un complice de ses ravisseuses mais un visiteur qui a accepté le rôle de policier.

  • Tu n’y peux rien ma chérie. C’est l’effet que vous faites aux hommes comme aux autres femmes. Vous révélez malgré vous leurs plus noirs instincts. Il suffit de créer la situation qui convient.

Pendant ce temps, Diana a repris sa marche et s’eff o r c e d’avancer le plus rapidement possible malgré la douleur de ses bras, de ses jambes et de son dos. Pour la motiver, l’ignoble individu effleure régulièrement ses fesses avec l’extrémité de sa badine.

Le duo arrive enfin au poste de police. L’homme s’approche d’une femme debout derrière un comptoir.

  • Qu’est-ce que tu amènes là ?

  • Une femme accusée d’avoir volé de l’argent dans une partie de carte.

  • Pourquoi tu ne l’as pas fouillée.

  • Tu sais bien que je n’ai pas le droit de fouiller les femmes.

  • C’est vrai. On va aller au plus simple.

La policière contourne le comptoir et déchire la robe de Diana qui se retrouve entièrement nue à l’exception de son slip.

  • Manifestement, elle n’a rien volé. Tu peux la libérer.

L’homme délivre la jeune femme de ses chaînes et de son bâillon.

  • Tu peux partir.

  • Je ne vais pas sortir ainsi.

  • Je n’ai pas l’impression que tu aies le choix. Rassure toi, le délit d’attentat à la pudeur n’existe pas ici.

  • Vous ne pouvez pas me donner des habits ?

  • Si tu sais comment les payer.

  • Vous voyez bien que je n’ai pas d’argent. Je l’ai laissé à l’entrée de l’attraction.

  • Pourquoi avoir fait ça ?

Diana comprend qu’elle a été piégée. Mais à quoi pouvait-elle s’attendre ?

Mais la femme semble la prendre en pitié.

  • Allez, on va voir si on n’a pas autre chose à te proposer parmi ce qu’on a confisqué.

Diana suit la femme qui l’amène dans une pièce emplie de vêtements. La femme fouille sur des étagères et tend une jupe en cuir fendue sur les côtés et un haut de la même matière.

  • Essaie ça.

  • Je ne peux pas sortir avec ces habits.

  • Si tu préfères sortir telle que tu es, n’hésite pas.

Diana sait qu’elle n’a pas le choix et s’habille rapidement.

  • Tu es superbe.

La jeune femme s’observe dans un miroir et reconnaît que dans d’autres circonstances, elle apprécierait certainement sa tenue. La jupe fendue s’arrête en haut des cuisses et met en valeur ses jambes. Le haut laisse son ventre découvert. Diana sait qu’elle est séduisante. Mais aujourd’hui, elle aurait préféré être moins attirante.

  • Enfile ces chaussures.

Des talons aiguilles. Cette fois c’est complet.

  • Je préférerais garder mes chaussures.

  • Qui t’a dit que tu avais le choix. Tu mets ces chaussures ou tu rends tes vêtements.

Diana se résigne et accepte le marché.

  • J’avais un livre quand j’ai été interpellée. Votre homme l’a pris. S’il pouvait me le rendre.

  • On va voir ça.

Heureusement, le policier est toujours là. Plongé dans les aventures de Gwendoline qu’il semble apprécier.

  • Rend le livre à la demoiselle.

  • Qui dit qu’elle ne l’a pas volé ?

  • Les plaignants t’ont parlé du livre ?

  • Non seulement de l’argent.

  • Alors rend le lui.

Diana sort du poste de police en sentant les regards des hommes et des femmes fixés sur son dos. Une fois dans la rue. Elle cherche la boutique du bouquiniste. Elle est à deux pas.

Elle se dirige vers elle.

  • La voilà.

Les quatre criminels sont à ses trousses. Elle pense un instant au pauvre Jim qu’ils ont dû massacrer. Mais elle n’a pas le temps de s’appesantir. Elle doit remettre le livre au bouquiniste. Alors le jeu prendra fin. Elle ouvre la porte. Elle entre dans la boutique. Elle est sauvée.

Le bouquiniste lève les yeux vers elle.

  • Que désirez-vous ?

  • On m’a dit de vous remettre ce livre.

  • Voyons ça.

L’homme regarde à peine l’ouvrage et le rend à Diana.

  • Ce n’est pas la bonne édition.

Gwen devant l’écran de télévision réalise la duplicité de leurs ravisseuses. Une édition précise d’un livre rare. Son amie n’avait aucune chance.

Diana n’a pas le temps de se désoler. Deux mains s’abattent sur ses épaules. La tirent en arrière. La ramènent dans la rue. La jettent au sol. Elle se redresse. Prend appui sur ses genoux. Entourée des quatre hommes qui la poursuivaient. Qui l’ont capturée.

  • Tu peux te relever et mettre tes mains dans ton dos.

La jeune femme obéit. Elle sent à nouveau des bracelets d’acier qui se referment sur ses poignets. Deux autres sur ses chevilles. Un collier métallique autour de son cou. Ses bras sont tordus dans son dos jusqu’à que que ses poignets croisés et enchaînés soient presque à hauteur de ses omoplates puis reliés par une chaîne à son collier.

Elle tente d’attirer la pitié de ses ravisseurs.

  • Mes bras me font mal.

  • Ce n’est qu’un début.

Une corde est attachée au collier de la captive. Elle essaie encore de protester.

  • Ce n’est pas la peine de me mettre en laisse. Je vais obéir.

  • Bien sûr que tu vas obéir. Ce n’est pas comme si tu avais le choix.

  • On devrait la bâillonner.

  • Tu as peur qu’elle appelle à l’aide.

  • Elle peut toujours appeler. Personne ne répondra. C’est juste pour qu’elle nous casse pas les oreilles. Et puis…

L’homme passe la main sous la jupe fendue de la prisonnière et saisit son slip qu’il arrache sans ménagement.

  • On ne met pas un slip quand on porte une jupe pareille.

Les trois hommes éclatent de rire.

  • Tu as raison. Il sera plus utile dans sa bouche.

Diana laisse les hommes enfoncer le sous-vêtement puis le fixer avec des bandes de tissu sans résister.

Le chef des ignobles individus saisit la laisse et tire dessus. Diana le suit en s’eff o r ç a nt de suivre le rythme de sa marche malgré ses chaînes qui la ralentissent.

Les hommes remarquent sa docilité. Celui qui est derrière elle lui donne une tape sur les fesses. Pas pour la punir. Pour la féliciter de sa docilité.

Gwen qui a assisté à ce triste spectacle est désespérée. Diana a toujours été la plus forte des quatre. Et elle a été maîtrisée et soumise par des hommes qui ne font que s’amuser mais qui ont bénéficié des moyens que les dirigeantes ont mis à leur disposition. Un seul homme a envisagé de l’aider et il a été battu.

Quant à elle, elle n’a pas d’autre que celui d’assister au supplice de son amie qui avance au milieu des rires moqueurs et des insultes. Soudain, la foule des visiteurs s’écarte. Laisse passer Jim. La prisonnière ne pensait pas le revoir. Mais le plus surprenant est qu’il ne semble pas blessé. Aucune marque de coup. Aucune difficulté à marcher à se déplacer. Il s’approche du chef du quatuor.

  • Je vais prendre le relais.

L’homme lui tend la laisse de la captive. Jim s’en empare et tire dessus. La captive sent la morsure du collier et gémit dans son bâillon.

  • Tu peux gémir tant que tu veux. Du moment que tu obéis.

Diana suit celui qu’elle a cru être un ami avec de grandes difficultés. Il marche très vite sans s’inquiéter des chaînes qui entravent les chevilles de sa victime. Sans oublier les talons hauts qui ne l’aident pas vraiment.

Gwen qui a suivi la scène sur les écrans de télévision n’arrive pas à le croire. Alexandra se moque d’elle une fois de plus.

  • C’est triste à dire : personne n’a accepté le rôle du sauveur. Nous avons dû convaincre ce garçon de faire semblant pour pimenter l’attraction. Il s’en est bien tiré. C’était très amusant de voir ton idiote d’amie s’en remettre à cette petite ordure. Presque autant que te sentir espérer qu’elle allait s’en sortir grâce à lui.

Gwen sent des larmes de rage couler sur ses joues et se perdre dans son bâillon.

Pendant ce temps Diana d’avancer au milieu des rires et des moqueries. Elle a de plus en plus de mal à suivre la marche que lui impose le cruel Jim et finit par tomber. Son ravisseur s’arrête et l’observe.

  • Qu’est-ce que tu attends pour te relever.

Diana aimerait répondre que ce n’est pas facile avec ses chevilles entravées et ses bras enchaînés dans son dos. Mais c’est difficile en étant bâillonnée. Elle ne peut qu’émettre des grognements de protestation. Jim s’approche et l’aide à se relever. Sentir ses mains sur elle la dégoûte à présent. Mais elle n’y peut rien.

Le couple arrive enfin dans un café où l’attendent plusieurs femmes parmi lesquelles Diana reconnaît celles qui ont organisé le combat de Beth ainsi que celle qui l’a convaincue d’entrer dans l’attraction.

  • Et bien ma chérie. Je crois que l’on peut considérer que tu as perdu.

La femme désigne le compte à rebours. Diana constate qu’il reste à peine cinq minutes.

  • Si tu le souhaites. Tu peux ressortir et tenter de trouver de l’aide dans le temps qui reste. Bien sûr, il faudrait aussi que tu trouves la bonne édition du livre.

Bien qu’elle sache qu’elle n’a aucune chance de réussir, la jeune femme se dirige péniblement vers la sortie du café.

  • Elle est vraiment têtue.

  • C’est ce qui rend notre travail amusant.

Diana atteint le seuil quand la fin du compte à rebours retentit.

  • Une des femmes saisit la corde qui pend à son collier et la ramène au centre de la salle.

Elle s’adresse à Jim.

  • Merci de votre participation. Nous allons nous occuper d’elle.

L’homme semble soudain douter.

  • Mais vous allez la relâcher.

  • Ne vous inquiétez pas de ça. Allez donc profiter des autres attractions.

Jim hésite un instant. Puis après un dernier regard vers la captive sort du café.

Entourée de ses ravisseuses. Diana attend la suite.

  • Allons dans l’arrière-salle. Nous avons une surprise pour toi.

Diana obéit inquiète de ce que pourrait être cette surprise.

C’est aussi le cas de Gwen que le sourire cruel d’Alexandra ne rassure pas.

Dans l’arrière-salle, Diana voit une jeune femme ligotée et bâillonnée. Le buste et la tête penchés, les bras levés en arrière attachés à un portique au-dessus d’elle.

La femme relève la tête. Le cri de désespoir et de rage que poussent en même Gwen et Diana est étouffé par leur bâillon.

Elles ont toutes deux reconnu Phyllis.

Intermède

Face à l’écran qui lui montre Phyllis ligotée, bâillonnée, les bras reliés à un crochet suspendu au plafond, Gwen comprend qu’elle et ses amies ont perdu toute chance d’échapper au piège qui leur a été tendu.

  • Et bien ma chérie, je crois que tu as perdu ton pari.

Gwen ne comprend pas. De quel pari parle Alexandra ? Heureusement son bâillon lui évite de poser une question qui n’aurait pour résultat que d’agacer sa ravisseuse. Elle ne tarde pas à comprendre quand cette dernière brandit deux pinces à tétons.

  • Ne me dis pas que tu avais oublié ce que je t’avais promis si Diana échouait.

Gwen supplie dans son bâillon. Tire sur ses liens. Évidemment en vain. Elle sait qu’il lui est impossible de se libérer des cordes qui la brûlent et qu’elle n’a réussi qu’à resserrer ses nœuds à tel point qu’elle doute qu’ils puissent l’être davantage.

Quant à son bâillon elle en a constaté l’efficacité. Il ne lui autorise que des gémissements ou des soupirs qui amusent sa t o r t i o n n a i r e et lui donnent l’occasion de la punir davantage. Comme à l’instant présent.

  • Si tu continues de couiner dans ton bâillon je vais ajouter quelques accessoires qui t’apprendront à rester calme.

La captive cesse de s’agiter et de supplier vainement. Alexandra fixe une première pince. Bien qu’elle s’y soit préparée l’intensité de la douleur est une surprise pour la jeune femme qui ne peut s’empêcher de crier dans son bâillon et de tirer à nouveau sur ses liens avec tant de f o r c e qu’elle réussit… à serrer davantage ses nœuds et à associer la douleur de la pince et la brûlure des cordes.

  • Tu es bien sensible. Il va falloir faire des progrès. Nos attractions ne sont pas prévues pour des jeunes femmes douillettes.

Gwen réussit à cesser de s’agiter vainement.

  • Je vois que tu arrives à te calmer. La deuxième pince sera plus facile à supporter.

Les yeux de la prisonnière se font suppliants. Mais elle parvient à ne pas protester et ne s’agite pas dans ses liens.

  • Tu deviens raisonnable. C’est bien. Mais ne le deviens pas trop. Ce serait moins amusant.

La criminelle fixe alors la deuxième pince. Bien qu’elle s’attende à la douleur Gwen ne parvient pas à retenir ses gémissements efficacement étouffés par le bâillon. Elle ne réussit pas davantage à éviter de tirer à nouveau sur ses liens.

Alexandra essuie tendrement les larmes qui coulent sur le bâillon de sa victime.

  • Je sens que ça va être un vrai plaisir de jouer avec toi. Essaie de te calmer à présent.

Au bout de quelques instants Gwen réussit à se maîtriser et à cesser ses vaines agitations.

  • C’est bien. Tu es une esclave raisonnable. Pour te récompenser je te propose de voir comment nous avons capturé ton amie Phyllis.

Sur les écrans de télévision apparaissent alors les images enregistrées des aventures de Phyllis. Gwen songe qu’il s’agit d’une bien triste récompense mais digne des femmes qui ont fait d’elle une prisonnière.

Phyllis s’est heurtée au même obstacle que Diana pour sortir de la fête foraine. Elle devait avoir participé à une attraction. Elle a deviné qu’il s’agissait d’un piège et s’est interrogée sur la façon dont leurs adversaires s’y prenaient pour connaître tous leurs mouvements. Elle a alors pensé qu’il s’agissait du badge qu’on leur avait remis à l’entrée. Elle a décidé de le jeter. Mais cela ne suffisait pas. Elle a pris conscience des nombreuses caméras présentes sur le site. Elle devait trouver un moyen de changer d’apparence avant de se débarrasser du badge. C’est alors qu’elle a avisé le stand de vente de déguisements. C’était la solution.

Gwen voit son amie se diriger vers le stand transformé en magasin. Elle assiste à l’échange avec la vendeuse qui propose une tenue d’exploratrice. Une jupe droite, une chemise légère, un chapeau de brousse et des bottes. Idéale pour l’attraction « aventures dans la jungle », la seule attraction en plein air

La jeune femme va dans la cabine d’essayage. La caméra ne la suit pas.

Alexandra, s’empresse d’expliquer ce qui s’est passé à sa prisonnière.

  • Nous n’avons pas mis de caméras à l’intérieur des cabines d’essayage. Un oubli que nous allons réparer. Je dois reconnaître que ton amie a été astucieuse. Elle a trouvé et arraché les mouchards cachés dans les vêtements. Ensuite, elle a attendu l’annonce du début de l’attraction. Elle est sortie de la cabine, a payé ses achats et s’est précipité au milieu d’un groupe de femmes habillées en exploratrices en se débrouillant pour cacher son visage. Nous l’avons perdu de vue pendant plusieurs minutes.

Sur la chaise où elle est ligotée et bâillonnée, Gwen se réjouit de l’intelligence de Phyllis. Jusqu’à l’instant où elle se rappelle qu’elle aussi a échoué.

L’écran de télévision montre alors les différents décors de l’attraction inspiré des jungles de l’ancienne Amérique du Sud emplie de villages d’indiens, de chutes d’eau, d’animaux sauvages, et même d’une reconstitution d’une pyramide.

  • Cette attraction est une de nos meilleures. Ton amie y est restée six heures et a vécue toutes sortes d’aventures. Je suppose que tu es impatiente d’y assister.

Gwen est évidemment incapable de s’opposer à la proposition de sa t o r t i o n n a i r e qui sourit en observant l’impuissance de sa victime qui ne semble même plus songer à se débattre dans ses liens.

L’écran de télévision montre alors un plan d’une statue autour de laquelle s’affairent quelques femmes habillées comme des indiennes Sud américaines. Soudain Phyllis surgit de la végétation qui imite la forêt vierge. Gwen est surprise. La caméra semblait attendre l’arrivée de son amie. Comment cela est-il possible puisqu’Alexandra affirme qu’elles avaient perdu sa trace ? Une fois de plus, Gwen se reproche sa réaction. Comment peut-elle s’inquiéter de l’origine d’une prise de vue alors qu’elle est nue, ligotée et bâillonnées sur une chaise, que des pinces serrent douloureusement ses tétons et que ses amies sont, elles aussi, des captives ?

Alexandra s’amuse de sa réaction et s’empresse de répondre à sa question inévitablement muette.

  • Tu excuseras cet effet dramatique. Tu as raison de penser que nous n’avons retrouvé la trace de ton astucieuse camarade qu’à cet instant. Mes associées ont alors cherché le plan le plus dramatique pour t’en faire profiter. A présent, je te propose de t’installer confortablement…

La cynique criminelle s’interrompt puis reprend.

  • Ou plutôt : je vais m’installer confortablement pour suivre la suite des aventures de ton amie puisque toi tu es déjà installée.

Désespérée, épuisée, Gwen sait qu’elle n’a pas d’autre choix que de suivre les événements dont elle connaît hélas l’issue.

Phyllis sur la rivière

Face à la statue qui représente une femme imposante et armée, Phyllis reste un instant figée. Cette femme ne semble pas amicale. Elle devine qu’elle imite une idole telle que les conquistadors de l’ancienne Europe en ont rencontrées. Elle préfère ne pas s’attarder. C’est seulement à cet instant qu’elle prend conscience de la présence des quatre femmes qui entourent la statue. Vêtues comme des indiennes, elles l’observent fixement. Devinant le danger, la jeune femme fait demi-tour et s’enfonce dans jungle factice. Elle n’entend pas les femmes se lancer à sa poursuite et songe qu’elle s’est sans doute affolée sans raison. Après tout, rien ne prouve que les craintes de Diana sont fondées. Ce qui est arrivé à Beth n’est sans doute qu’un jeu un peu trop réaliste. Perdue dans ses pensées, elle n’observe pas le sol

Brusquement, elle est soulevée, emportée dans les airs, prise dans les mailles d’un filet suspendue à un arbre. Elle crie se débat et ne réussit qu’à resserrer le filet autour d’elle. Elle entend des sons. Et voit apparaître des exploratrices. Elle craignait que ce soit les indiennes. Elle appelle à l’aide. Les deux exploratrices s’arrêtent et observent la jeune femme prisonnière du filet.

  • Pourquoi devrions nous vous aider ?

  • Nous sommes des exploratrices, donc des alliées.

  • Vous n’avez pas bien lu l’enjeu de l’attraction.

  • Que voulez-vous dire ?

  • Nous ne sommes pas des alliées mais des adversaires. L’objectif est d’être les premières à trouver une l’idole et à l’amener aux organisatrices de l’attraction pour gagner le prix.

  • Mais vous êtes deux.

  • Nous avons le droit de conclure des alliances. Mais je ne vois pas quel serait notre intérêt d’en conclure une avec toi.

  • Je sais où est l’idole. Libérez moi et je vous y conduis.

  • Si tu parles de la statue à quelques centaines de mètres. Ce n’est pas l’idole.

La compagne de la jeune femme intervient.

  • Les indiennes sont à nos trousses. Filons.

  • Bonne idée. Mais avant…

La femme se retourne et crie.

  • A l’aide, À l’aide.

  • Qu’est-ce qui te prend.

  • Elles vont tomber sur l’idiote dans le filet. Ça va les occuper.

Les deux femmes s’élancent sans attendre et abandonnent la malheureuse Phyllis dans triste situation.

Phyllis comprend qu’il est inutile de se débattre dans le filet et attend l’arrivée des indiennes. Qui ne tarde pas.

  • Voici la chienne qui a interrompu notre cérémonie.

La jeune femme voit alors un moyen d’échapper au piège qui lui est tendu.

  • Je ne suis pas votre ennemie. Mais il y a deux femmes qui se préparent à voler votre idole.

  • Ne t’inquiète pas de ces deux là. Une mauvaise surprise les attend.

Le filet avec son précieux colis est déposé sur le sol. Phyllis est libérée. Espérant prendre les indiennes par surprise, elle se jette sur la chef mais est aussitôt maîtrisée. Ses bras et ses poignets sont tordus dans son dos et solidement ligotés par des cordes qui entourent son buste ses épaules et ses seins.

Elle supplie.

  • Desserrez mes liens. C’est trop douloureux.

La réponse de la chef ne se fait pas attendre.

  • Qu’est-ce que vous attendez pour la bâillonner.

  • Non, non, je ne dirai plus rien.

Les vaines promesses de Phyllis ne sont pas entendues. Une des indiennes passe la main sous sa jupe et arrache son slip qu’une autre enfonce dans sa bouche pendant que la première déchire le bas de sa jupe pour le nouer sur sa bouche.

  • Je crois qu’elle va se tenir tranquille.

  • Elle a l’air un peu oppressée.

  • Sa chemise est trop serrée.

  • On va arranger ça.

L’indienne écarte brutalement les pans du chemisier de sa victime découvrant une généreuse poitrine.

Les indiennes achèvent leur travail en passant un nœud coulant autour du cou de la captive. Le groupe se met en marche. La chef des indiennes marche devant et tire sur le licol de la prisonnière qui sent les deux autres indiennes derrière elle.

La jeune femme songe qu’elles ne lui ont pas attaché les chevilles et qu’elles n’ont pas trouvé le couteau caché dans ses bottes. Couteau qui est encore plus inaccessible que quand elle emprisonnée dans le filet et qu’elle n’a pas songé à utiliser. Elle doit profiter de la première occasion et tenter de s’enfuir.

Ce n’est malheureusement pas si simple. Les indiennes avancent rapidement sans s’inquiéter du fait que leur victime est incapable d’écarter les branches qui heurtent v i o l emment son buste et ses cuisses. Certaines présentent même des épines qui déchirent le tissu de sa chemise et griffent sa peau et ses cuisses.

Le groupe sort enfin de la forêt et s’arrête en haut d’une montagne. Phyllis voit sa chance. Elle donne un v i o l ent coup de pied à celle qui la précède et qui surprise lâche la laisse de sa victime qui sans hésiter se lance dans la pente.

La jeune femme court de toutes ses f o r c e s et rencontre des difficultés pour conserver son équilibre. Elle finit par trébucher et roule le long de la pente. Pour s’arrêter au bord d’une rivière.

Elle n’entend pas ses ravisseuses mais supposant qu’elles sont à sa recherche, elle se réfugie dans l’anfractuosité d’un rocher qui constitue une cachette de fortune.

Le temps s’écoule et ses poursuivantes n’arrivent pas. Phyllis songe alors qu’il est temps d’utiliser son couteau. Et réalise alors qu’il lui est impossible de l’atteindre avec ses bras liés et tordus dans son dos.

La seule solution et de parvenir à faire glisser la botte en la poussant avec son pied.

La jeune femme commence sa douloureuse et longue tâche. Elle ignore combien de temps s’est écoulé avant d’y parvenir et de voir enfin l’instrument de sa liberté. Il lui reste alors à se tourner pour saisir l’arme entre ses doigts et couper avec difficulté ses liens. Le couteau lui échappe plusieurs fois et elle craint à chaque fois de le voir rouler et disparaître dans la rivière.

Elle réussit pourtant à rester calme et éprouve un sentiment de victoire quand enfin ses poignets sont libres. Libérer son torse devient alors facile. De même que se débarrasser de l’infâme bâillon.

Phyllis songe alors que si elle arrive à sortir de l’attraction, il lui faudra faire l’acquisition d’une nouvelle tenue. Il est malheureusement trop tôt pour ça. Elle remet ses bottes et cache le couteau à l’intérieur. Elle se remet en marche et décide de suivre le cours de la rivière.

Elle entend les voix des indiennes et s’approche prudemment et découvre que le groupe s’est agrandi et a capturé les deux exploratrices. Les deux femmes sont suspendues par les bras au dessus d’un trou où fourmillent de nombreuses et énormes araignées. Les indiennes s’éloignent en les abandonnant à leur sort.

Phyllis envisage un instant de laisser les deux femmes se débrouiller puis songe qu’elle a besoin d’alliées.

Elle s’approche prudemment.

  • Votre situation ne semble pas très confortable.

Les captives ne sont pas bâillonnées et peuvent alors répondre.

  • Libère nous et nous serons associées.

  • Cela ne semblait pas vous convenir tout à l’heure.

  • Nous avons changé d’avis.

  • Je vais plutôt chercher des alliées plus aimables.

  • Tu n’en trouveras pas. Il ne reste que nous.

  • Allons, il y avait une trentaine de femmes au début de l’attraction.

  • Elles ont été éliminées, capturées ou égarées.

  • Comment le savez-vous ?

  • Ce n’est pas la première fois que nous participons. Personne n’est allé aussi loin. La plupart des candidates sont éliminées dans la première heure.

La première heure. Depuis combien de temps est-elle dans l’attraction. La femme remarque sa surprise.

  • Cela fait presque deux heures que tu as commencé. Tu as besoin de notre aide.

  • D’après ce que vous dites, vous n’en savez pas plus que moi sur ce qui nous attend.

  • Nous marcherons devant et s’il y a un piège ce sera nous qui y tomberons.

  • D’accord.

Phyllis avise une planche qu’elle dispose au dessus du trou des araignées puis coupe les liens des deux femmes qui tombent sur la planche puis tendent leur poignet pour que leur nouvelle amie les libère.

  • Merci de ton aide, je m’appelle Prisca et voici Kathy

  • Bien, il ne nous reste qu’à nous mettre en route. Vous pouvez marcher devant.

  • Finalement, ce serait mieux que ce soit toi.

Avant d’avoir pu réagir, Phyllis est jetée sur le sol, les bras tordus dans son dos. Elle tente d’appeler à l’aide mais Prisca lui met la main sur la bouche.

  • À ta place, je ne ferais pas ça. Il n’y a que les indiennes à proximité. Je doute qu’elles te félicitent de nous avoir libérées.

  • On devrait quand même la bâillonner.

  • Bien sûr mais seulement après l’avoir ligotée. Les indiennes ont laissé plein de cordes.

  • Non ne me ligotez pas, je ferai ce que vous souhaitez.

  • Tu le feras de toutes façons.

Les bras et les poignets de Phyllis sont à nouveau attachés dans son dos. Des morceaux de sa chemise arrachés pour fabriquer un bâillon. Ensuite les infâmes participantes de l’attraction perfectionnent leur ligotage en liant soigneusement son buste. Prisca montre ensuite ses pieds nus.

  • Les indiennes ont déchiré mes bottes. Tu veux bien me donner les tiennes ?

Phyllis se débat et tente de repousser son adversaire mais Kathy lui maintient les épaules contre le sol pendant que sa complice déchausse leur victime puis essaie les bottes.

  • Qu’elle chance. Nous avons la même pointure. A présent il ne nous reste qu’à t’attacher les chevilles.

Ce qui est bientôt chose faite. Une fois mise debout la captive constate qu’elle ne peut que marcher avec difficulté et qu’il n’est même pas question de courir. Elle réalise aussi qu’elle est quasiment nue, à peine couverte des lambeaux de sa chemise et de sa jupe.

  • Mettons nous en route.

Comprenant qu’elle n’a que la possibilité d’obéir, la jeune femme se met en marche avec les deux ignobles femmes qui se contentent de guetter le moment où elle tombera dans un piège.

Il lui est bien sûr impossible d’écarter les branches et elle sent que son corps se couvre de nouveaux coups de griffes.

Elle ignore combien de temps elle marche ainsi. Résignée. Certaine que si elle sort de cette attraction dans cet état, elle demeurera prisonnière des organisatrices de ces jeux infâmes.

Soudain, elle sent un mouvement sous son pied. Comme si elle avant appuyé sur une planche. Elle se fige s’attendant à être précipitée dans les airs, prise dans un filet. Mais rien ne se produit.

  • Qu’est-ce que tu attends.

Phyllis fait un pas et entend le bruit d’une trappe dans son dos suivi des cris de ses ravisseuses. Elle revient en arrière et voit que les deux jeunes femmes sont à présent plusieurs mètres sous elle dans un trou d’où il est impossible de remonter. Si elle n’était pas bâillonnée elle sourirait.

  • On va te lancer le couteau pour que tu te libères et nous aide à remonter.

  • Tu es folle, une fois libre elle nous abandonnera.

  • De toutes façons on a perdu.

  • Si elle trouve l’idole avant nous, le jeu est fini pour cette année.

  • Personne n’a jamais fini ce jeu. Je lance le couteau.

L’arme atterrit aux pieds de Phyllis qui doit une nouvelle fois se contorsionner pour couper ses liens puis se débarrasser de son bâillon. Elle se penche sur le trou.

  • J’apprécierais de récupérer mes bottes.

Les bottes sont envoyées.

  • Je crois que la jupe et la chemise de Prisca sont en meilleurs état que les miennes. Merci de me les envoyer.

  • Il n’en est pas question.

  • Dans ce cas, bonne chance pour la prochaine année.

La voix de Kathy s’élève.

  • C’est d’accord.

  • Je n’entends pas Prisca.

  • C’est bon tu as gagné.

Phyllis voit alors la jupe et le chemisier surgir du trou. Elle s’habille rapidement.

  • Je vous envoie une corde pour que Prisca remonte. Ensuite, je la ligoterai et ce sera elle qui marchera en tête.

Kathy réagit

  • Et moi ?

  • Tu remonteras ensuite et je te ligoterai aussi. Si ton amie tombe dans un piège tu la remplaceras.

Une voix masculine dans son dos s’élève alors.

  • Excellent programme mais qui a peu de chance de se réaliser.

La jeune femme se retourne et fait face à deux hommes d’allure patibulaire.

  • Bravo ma chère, peu de candidates sont allées aussi loin. A présent, veuillez vous tourner et croiser vos mains dans le dos.

Les hommes braquent des revolvers dans sa direction.

  • Je croyais que c’était seulement une attraction.

  • C’en est une. Si je tire, vous plongerez seulement dans les bras de Morphée.

Vaincue, Phyllis se laisse une nouvelle fois ligoter les poignets les bras et le buste.

  • N’oublie pas le couteau qu’elle cache dans sa botte.

La captive voit disparaître sa dernière chance de s’échapper.

  • Attache lui cuisses et les chevilles.

  • Mais elle ne pourra pas marcher. Il va falloir la porter.

  • Pas pour longtemps.

  • Qu’est-ce que ça veut dire, je marcherai. Je n’essaierai pas de fuir.

  • Qu’est-ce que tu attends pour la bâillonner.

Les ignobles individus ont leur matériel et l’homme enfonce une boule d’étoupe dans la bouche de la captive maintenue en place par une étroite bande de tissu entre ses lèvres puis une autre appliquée sur sa bouche.

  • Je crois qu’elle va se tenir tranquille.

  • Il faut finir le travail.

Les deux hommes installent la captive sur le ventre puis relient les liens de ses chevilles à ceux de ses poignets et de ses bras, la contraignant à un douloureux hogtie. Ils fixent ensuite une longue branche flexible derrière ses genoux pliés et soulèvent leur victime tête en bas en portant chacun un côté de la branche. Il ne leur reste plus qu’à se mettre en marche en écoutant les gémissements de leur impuissante prisonnière.

Pendant qu’elle est ainsi transportée, la captive songe qu’elle n’a sans doute fait que respecter l’infâme scénario des organisatrices de cette fête foraine. Et que toutes sortes de participants n’y voient qu’un jeu un peu poussé alors qu’elle et ses amies sont tombées dans un piège. Au fur et à mesure que le groupe avance le bruit de l’eau devient plus fort. Ils se rapprochent d’une rivière.

Les deux individus et leur impuissante victime arrivent enfin à la berge de la rivière. Au son, Phyllis devine que le courant est rapide. Elle est déposée sur le sol. Face contre terre. Les deux hommes la laissent sans délier ses chevilles reliées douloureusement à ses poignets et sans retirer la branche derrière ses genoux. Elle ne peut qu’attendre leur retour telle un papillon épinglé sur un panneau de liège. Elle entend leur voix qui s’invectivent.

  • Je te dis qu’il est par là.

  • T’es sûr. Je le vois plutôt par ici.

  • Tiens, le voilà.

  • Il est intact. Parfait.

Les deux hommes reviennent. Phyllis lève la tête pour tenter de voir ce qu’ils transportent. C’est un radeau constitué de rondins de bois attachés entre eux. Il est juste assez large pour porter un corps allongé comme le sien. De chaque côté elle voit des anneaux métalliques solidement plantés dans le bois.

Comprenant ce qui l’attend, la jeune femme hurle et supplie dans son bâillon. Sans éveiller la pitié des ignobles individus qui défont les liens qui unissent ses chevilles et ses poignets et la libèrent de la branche flexible derrière ses genoux.

  • Tu pourrais nous remercier. Ta position était plutôt inconfortable. Maintenant tu vas voyager allongée.

La prisonnière se débat inutilement pendant que les hommes la portent puis la déposent sur le radeau.

  • Maintiens la pendant que je la fixe au radeau.

  • Pourquoi on a abandonné les lanières déjà ? C’est plus long avec les cordes.

  • C’est plus long mais c’est plus amusant de les voir s’agiter.

L’homme commence par lier la taille de la captive. Puis les chevilles. Et enfin le torse grâce à des cordes qui passent sous les aisselles de leur victime. Son complice vérifie la tension des liens et l’efficacité des nœuds.

  • Parfait. Aucune chance qu’elle se libère. Finissons le travail.

Les deux patibulaires individus lient le torse sous les seins de la captive puis au dessus du nombril puis le bassin, les cuisses, les mollets et relient les cordes aux anneaux de chaque côté de son corps. Les liens sont serrés et brûlants mais permettent à la jeune femme de bouger légèrement et, bien malgré elle, lascivement son corps.

Un des ignobles individus s’en assure en glissant la main sous les fesses de la prisonnière qui ne peut s’empêcher de les soulever pour fuir vainement l’infâme caresse.

  • Tu as raison, elle peut frétiller mais pas se libérer.

Son complice sourit.

  • Il vaut mieux vérifier.

L’homme écarte les pans de la chemise de Phyllis découvrant ses seins généreux. Phyllis se débat dans ses liens sans autre résultat que de resserrer les nœuds et amuser ses t o r t i o n n a i r e s par les mouvements de son corps.

  • Tu es superbe et c’est un vrai plaisir de te voir gigoter. Voyons si tu peux faire mieux.

Les mains des deux hommes explorent le corps de la jeune femme impuissante qui ne peut que se trémousser malgré elle. Stupidement honteuse d’être ainsi incapable de se contrôler, Phyllis supplie à travers son bâillon les infâmes personnage de cesser leurs attouchements. Ce qui ne fait que les encourager davantage.

La captive ressent un intense soulagement quand ses t o r t i o n n a i r e s cessent leur jeu. Elle se sent pourtant ridicule de réagir ainsi alors qu’elle est toujours leur prisonnière et à leur merci.

Elle serait encore plus désespérée si elle savait que des spectateurs et des spectatrices de l’attraction sont dispersés dans le paysage environnant et se réjouissent du spectacle qu’elle offre.

  • Je pourrais la caresser ainsi pendant des heures.

  • Moi aussi, mais à présent que nous avons confirmé qu’elle était incapable de se libérer, il est temps de la confier à la rivière.

Les deux hommes soulèvent alors le radeau sur lequel Phyllis est attaché et avance en direction du cours d’eau.

Terrifiée, Phyllis se débat dans ses liens, supplie dans son bâillon.

  • Elle est vraiment douée.

  • Oui, une des meilleures.

Les deux hommes avancent dans l’eau, déposent soigneusement le radeau et son précieux bagage. Le disposent de façon à ce que le corps de la prisonnière soit disposé dans le sens du courant.

La jeune femme terrifiée continue de se débattre et de supplier.

  • Je te conseille de te calmer et de cesser de t’agiter. Tu pourrais déséquilibrer ton fragile esquif.

La captive parvient à cesser ses trémoussements inutiles et se contente de supplier les deux hommes du regard.

Ceux-ci lâchent alors le radeau qui commence à suivre le courant de la rivière emportant sa proie vers un destin incertain.

Au début, le courant semble lent aux yeux de Phyllis impuissante qui voit défiler les berges de chaque côté du cours d’eau.

Elle tente de se calmer en pensant que l’objectif est de la récupérer un peu plus bas. Perspective peu enthousiasmante mais qui lui permettra peut-être de trouver un nouveau moyen de s’échapper. Après tout, elle a déjà réussi à se libérer plusieurs fois depuis son entrée dans l’attraction. Elle doit pourtant admettre que sa situation actuelle n’y est guère favorable. Ses liens sont solides et elle est efficacement fixée au radeau sans aucun objet coupant susceptible de l’aider. Mais songer à une prochaine évasion lui permet de ne pas s’inquiéter de sa vulnérabilité sur le fragile esquif où elle est ligotée.

Jusqu’à ce que le courant devienne plus fort et que les berges défilent de plus en plus rapidement.

Phyllis incapable de dominer la terreur qui s’empare d’elle se débat à nouveau dans ses liens. Sans plus de succès qu’auparavant. Elle réalise que le grondement semble de plus en plus important. Elle tente de lever la tête pour voir ce qui l’attend. Ses mouvements contribuent à déséquilibrer le radeau qui se tourne légèrement sur le côté. Ce qui permet à la captive de voir un instant ce qui l’attend.

Une chute d’eau !!!

Elle se dirige vers une chute d’eau et ne peut rien faire pour l’éviter !!!!

Elle se débat dans ses liens, hurle dans son bâillon.

Heureusement le radeau s’est remis dans une position parallèle au sens du courant. Ce qui lui évite de voir la cascade s’approcher.

Elle continue pourtant de s’agiter, de pousser des hurlements que son bâillon transforme en s a n g lots ridicules. Elle sent le radeau qui bascule, elle est prise dans la chute d’eau entièrement recouverte du liquide glacé. Ses cris se perdent dans le bruit des flots puissants. Le temps lui semble un instant suspendu. Sa chute n’aura pas de fin. Puis elle entre en contact avec le lit de la rivière. Le radeau se remet dans la bonne position. Continue de flotter. Suit à nouveau le lit de la rivière. Phyllis, soulagée un instant, cesse ses hurlements étouffés par le bâillon.

Elle se raisonne : il s’agit d’une attraction. Les organisatrices ont évidemment tout calculé.

Les berges défilent lentement autour d’elle. Elle tire à nouveau sur ses liens dans l’espoir que l’eau ait contribué à les relâcher mais elle constate que ce n’est pas le cas et elle n’a pas davantage de chance avec son bâillon.

Il ne lui reste plus qu’à attendre la suite du parcours. Parce qu’il y a évidemment un objectif à cette aventure insensée qu’elle est contrainte de vivre. Autant préserver ses f o r c e s et ne pas s’épuiser à se défaire de liens qui résistent à tous ses efforts.

Si ce n’est que les berges défilent de plus en plus vite, que le courant est de plus en plus rapide, que devant elle le grondement est de plus en plus fort.

Ce n’est pas possible !!!

Pas une nouvelle chute d’eau !!!

Oubliant toutes ses résolutions, Phyllis tire de toutes ses f o r c e s sur ses liens, hurle à nouveau dans son bâillon. Mais ne peut éviter d’être une nouvelle fois précipité dans une v i o l ente cascade qui lui semble encore plus longue et plus v i o l ente que la première.

Quand le radeau se stabilise une nouvelle fois sur le cours d’eau, la captive n’éprouve aucun soulagement. Outre le fait qu’elle est trempée et épuisée, que ses liens lui semblent plus serrés que jamais, que son bâillon lui paraît de plus en plus épais, elle réalise qu’elle ignore combien de chutes d’eau il lui reste à franchir.

Par trois fois encore elle connaît le même supplice. Chaque chute lui semble pire. Toujours plus longue. Toujours plus terrifiante. Entre les cascades, elle tente de se calmer de cesser de s’agiter stupidement dans ses liens. De supplier inutilement dans son bâillon pour des voyeurs et des voyeuses qu’elle devine cachés dans les environs. Jouissant de son impuissance.

Voici une nouvelle chute. Combien encore devra-t-elle en subir ? Soudain le radeau se disloque. Elle est terrifiée. Elle va plonger dans la rivière. Incapable de nager avec ses bras, ses jambes et ses cuisses ligotées. Mais sa chute est interrompue par un filet tendu au milieu de la chute. Elle a échappé à la noyade mais l’eau de la cascade continue de se déverser sur elle.

Péniblement elle rampe pour atteindre l’extrémité du filet. Là où des tonnes d’eau ne s’abattront plus sur elle.

Elle éprouve alors un sentiment de soulagement. Cet infernal supplice a pris fin.

Mais elle est toujours ligotée et bâillonnée. Elle observe les environs. Elle aperçoit une hache plantée dans un tronc d’arbre.

L’attraction n’est donc pas terminée.

Elle se laisse glisse hors du filet. Chute sur la terre ferme. Rampe jusqu’au tronc d’arbre. Réussit à frotter les liens de ses poignets et de ses bras contre le tranchant de la hache. Pouvant ensuite disposer de ses mains, elle se débarrasse des cordes qui enserrent ses jambes et enfin de son bâillon.

Ignorant quelle nouvelle épreuve l’attend, elle ramasse la hache et se dirige vers l’intérieur des terres. Elle a du mal à croire qu’elle est encore sur le domaine de la fête foraine. Mais après tout, il est possible que la ville ait cédé un important territoire aux organisatrices.

Elle marche pendant un long moment avant de se trouver face à une pyramide. Pas aussi imposante que celle dont elle a vu des photos dans des livres d’avant le grand bug mais de bonne taille quand même. C’est sans doute là que se trouve la fameuse idole dont il faut s’emparer pour être la gagnante de l’attraction. Si elle réussit, les organisatrices ne pourront plus la capturer et elle pourra délivrer ses amies.

Bien sûr, cela cache peut-être un piège mais elle doit prendre ce risque. Elle monte vaillamment les marches de la pyramide jusqu’au sommet.

L’idole est là. Une tête hideuse. Effrayante. Posée sur un socle.

Phyllis s’approche prudemment. Hésite à se saisir de l’objet. Cela pourrait cacher un piège. Une trappe pourrait s’ouvrir sous ses pieds quand elle s’emparera de la sculpture. Elle aperçoit des cordes posées dans un angle de la pyramide. Elle grimace. Voir des cordes lui évoque des souvenirs trop récents. Mais si c’était là sa chance. Oser utiliser des cordes. Elle aperçoit un crochet planté dans le sol de la pyramide. Y fixe la corde. Puis entoure sa taille avec l’autre extrémité.

Elle saisit l’idole la soulève. Le sol se dérobe sous ses pieds. Elle ressent un choc v i o l ent à la taille.

S’évanouit.

Elle reprend lentement conscience. Elle est suspendue au milieu d’un trou qui semble s’achever en bas de la pyramide. Ses yeux s’habituent à l’obscurité. Elle aperçoit les mailles d’un filet. C’est logique les organisatrices ne veulent pas qu’elle se blesse. Mais si elle ne s’était pas encordée, elle serait incapable de remonter.

Cela lui prend plusieurs minutes. Mais elle y parvient. Epuisée, elle reste allongée sur le sol de la pyramide.

Une pensée la sort de son abattement. L’idole. Elle a lâché l’idole.

Elle la voit à quelques mètres d’elle. Elle se souvient l’avoir jetée loin d’elle au moment où la trappe s’est ouverte.

Et si elle s’était brisée. Phyllis se lève péniblement. Et ramasse l’objet. Il est intact. La jeune femme soulagée entreprend de descendre le long de la pyramide

Elle marche au hasard. Ignorante de la prochaine étape. Elle s’approche du village des indiennes et s’étonne de n’entendre aucun bruit.

Jusqu’à ce qu’elle voit qu’elles sont toutes endormies. Elle s’avance avec précaution et ressent une piqûre dans le cou. Elle s’écroule. Mais n’est pas inconsciente.

Les deux candidates qu’elle avait abandonnées dans la trappe sont là.

Elles s’approchent. Prisca ramasse l’idole. Phyllis voudrait bouger mais elle ne le peut pas. Elle sent les mains de Kathy qui saisissent ses poignets les ligotent puis continuent avec ses bras et son buste.

Elle est incapable de se défendre. Kathy attache ses chevilles avec une corde juste assez large pour qu’elle puisse marcher. C’est ridicule, elle n’est même pas capable de se tenir debout. Progressivement, l’effet de la D r o g u e s’apaise. Elle peut bouger ses doigts. Trop tard puisqu’elle est ligotée à nouveau.

Mais elle peut questionner ses deux adversaires.

  • Comment êtes-vous sorties de la trappe.

  • Je suis montée sur les épaules de Kathy et j’ai atteint le haut du trou. J’ai ensuite aidé Kathy à sortir. Nous avons trouvé les traces des deux hommes qui te portaient et nous les avons suivies.

  • Pourquoi ?

  • Nous étions intéressées par leurs flèches soporifiques. Nous sommes arrivées quand ils étaient en train de t’attacher sur le radeau. Ils étaient tellement concentrés sur leur travail qu’ils ne se sont pas rendu compte qu’on prenait leurs jouets.

  • Vous auriez pu intervenir.

  • Et nous priver de ce spectacle. Je regrette seulement de ne pas avoir pu suivre ta descente dans les torrents. Mais nous devions arriver avant toi. Nous avons donc endormi tes deux amis après qu’ils nous aient indiqué le chemin à suivre jusqu’à la pyramide et qu’ils nous aient expliqué les effets des seringues hypodermiques.

  • Comment saviez-vous que j’étais arrivée ?

  • Nous t’avons vu monter en haut de la pyramide. J’étais un peu déçue mais Kathy m’a fait remarquer que cela nous laissait le temps de nous occuper des indiennes et de t’attendre. Contrairement à toi elles en ont pour plusieurs heures de sommeil. Nous ne voulions pas que tu sois inconsciente quand nous te ligotions.

Phyllis constate que ses adversaires ne plaisantent pas. Elle est à nouveau solidement attachée. Et ne peut rien faire quand Kathy lui passe un nœud coulant autour du cou.

  • Qu’allez-vous faire de moi ?

  • Te conduire à la sortie de l’attraction.

  • Dans ce cas, vous n’aviez pas besoin de m’attacher. Je suis décidée à sortir moi aussi. Je n’ai pas besoin de l’idole.

  • Tes amis du radeau nous ont appris qu’il y aurait un bonus si on t’amenait à une autre attraction.

  • Si vous faites ça, je resterai la prisonnière des organisatrices. Pourquoi ne pas s’allier ?

Kathy intervient.

  • Tu comptes perdre combien de temps à écouter cette idiote.

  • Tu as raison bâillonne la.

Phyllis tente de protester.

  • Non, nous pouvons…

Elle ne peut pas en dire plus. Kathy la bâillonne en un instant. Elle est à nouveau une captive réduite au silence.

Les deux femmes aident la prisonnière à se lever puis Prisca saisit la corde du nœud coulant et exerce une légère traction suffisante pour que Phyllis sente la corde se resserrer autour de son cou. Elle comprend qu’elle n’a plus qu’à obéir et suit ses ravisseuses avec difficultés.

La prisonnière cherche désespérément un moyen de retourner la situation. Mais les cordes de ses poignets et de ses bras ainsi que celles qui emprisonnent son buste et entourent ses seins lui rappellent qu’elle n’a aucune chance de les affronter.

La corde de ses chevilles est si étroite qu’elle a du mal à suivre le rythme des pas de ses geôlières. Elle n’a donc aucune chance de les semer si elle parvenait à se débarrasser du nœud coulant qui enserre son cou.

Enfin le bâillon soigneusement enfoncé et maintenu par les bandes de tissu entre et sur ses lèvres la prive de tout moyen de les convaincre de devenir ses alliées.

Comme pour la confirmer de la réalité de ses sombres pensées, elle sent la main de Phyllis qui saisit le bas de sa jupe et l’arrache brutalement. Prisca se tourne vers elle.

  • Pourquoi tu as fait ça ?

  • J’ai pensé que sa jupe la ralentissait.

  • On va vérifier ça.

Une traction v i o l ente sur la corde oblige la malheureuse jeune femme à avancer avec autant de difficultés.

  • C’était pas la jupe.

  • De toutes façons, elle était abimée.

Le trio reprend sa marche et arrive à la sortie de l’attraction sous les acclamations d’un public enthousiaste.

Prisca brandit l’idole qui confirme leur victoire. Mais les acclamations redoublent quand Kathy pousse en avant Phyllis toujours ligotée et bâillonnée.

La captive est alors définitivement convaincue que le but des organisatrices a toujours été de la capturer ainsi que ses amies.

Une femme brune s’approche du trio.

  • Si vous le voulez bien, je vais prendre soin de cette demoiselle pendant que vous allez toucher votre récompense.

Kathy tend la laisse de Phyllis à la nouvelle venue qui la saisit et tire fermement dessus. La captive n’a plus qu’à suivre se nouvelle geôlière. Le couple sort de l’attraction et se retrouve au milieu de la fête foraine.

La prisonnière résignée constate qu’aucun des visiteurs et des visiteuses ne trouve anormal qu’elle soit ligotée, bâillonnée et tenue en laisse.

Elle est ainsi conduite vers une nouvelle attraction et pénètre par une porte dérobée dans l’arrière-salle d’un café où attendent plusieurs femmes.

Elle est conduite jusqu’à un portique. Les liens de son buste sont retirés et ses bras toujours attachés dans son dos sont reliés à la barre transversale du portique l’obligeant à se pencher en avant.

Ses chevilles et ses cuisses sont ligotées et reliées à un anneau fixé dans le sol. Sa chemise lui est enfin arrachée et elle se retrouve nue exposée aux yeux vicieux des hommes et des femmes présents dans la pièce.

L’une d’elle n’hésite pas à lui donner une tape sur les fesses qui lui arrache un cri heureusement étouffé par son bâillon.

Phyllis se raccroche encore à l’espoir que Diana a réussi à échapper au piège de cette fête foraine.

A cet instant la porte de la salle s’ouvre et la captive voit entrer son amie ligotée et bâillonnée.


Dans la roulotte de la diseuse de bonne aventure, l’écran sur lequel Gwen ligotée et bâillonnée a été contrainte de suivre la diffusion de ce triste spectacle s’éteint.

Alexandra se penche vers elle.

  • A présent, ma chérie, il ne nous reste plus qu’à rejoindre tes amies.

Les apprenties

La cage est suspendue à un portique. Le bas de la cage se trouve quelques centimètres au-dessus du sol. Elle suit les courbes de Gwen qui se trouve à l’intérieur. Ce qui est normal pour une cage faite sur mesures. Comme les trois autres parfaitement adaptées aux corps des amies de la prisonnière. Pour l’instant, elles sont vides. Celles à qui elles sont destinées étant les victimes d’autres attractions.

Emprisonnée dans cet ignoble instrument, les poignets liés dans son dos Gwen est incapable du moindre mouvement. De la moindre parole aussi. Ses lèvres sont closes par une bande de métal appliquée sur sa bouche et un ergot qui appuie sur le bas de son menton. Son corps vêtu des seules bandes métalliques de sa prison est ainsi exposé à l’entrée de la fête foraine. Les visiteurs et les visiteuses ne manquent pas l’admirer. Certains vont même jusqu’à caresser sa peau nue et douce. Les plus audacieux vont jusqu’à effleurer ou pincer ses seins.

La malheureuse jeune femme peut voir Diana à quelques mètres transformée en poney-girl.

La captive, elle aussi entièrement nue est attelée à une carriole par une ceinture métallique qui entoure sa taille. Ses mains sont enchainées et fixées à l’avant de la ceinture.

« Ce sera plus facile si tu as des portails à ouvrir quand tu transporteras des clients. » Les mots d’Alexandra résonnent encore dans la tête de la prisonnière dont la bouche est bloquée par un mors auquel sont fixés des rennes. « C’est simple : quand on tire à gauche, tu tournes à gauche. A droite tu tournes à droite. Quand on tire en arrière. Tu t’arrêtes. Les chevaux y arrivent. Tu devrais y parvenir. » Diana n’a pas non plus oublié ces propos humiliants. Pour l’instant, elle n’a transporté personne et elle peut difficilement se déplacer avec ses pieds étroitement enchaînées. Bien que marcher avec des entraves fasse partie des premières leçons qu’elle et ses amies ont dû subir dès leur premier jour de captivité.

Cela a fait à peine cinq jours qu’elles ont été capturées. Cela lui semble pourtant être des années. A tel point qu’elle craint d’oublier ce qu’était sa vie et celle de ses compagnes avant ce tragique événement.

Elle se souvient de son désespoir quand elle avait vu que Phyllis aussi avait été capturée. Puis quand elles ont été rejointes par Gwen tenue en laisse par Alexandra. Et par Beth transportée comme un animal par deux de leurs ravisseuses qui la portaient suspendue tête en bas fixée à une barre de bois.

Les captives avaient été conduites dans une roulotte. Le plus terrifiant fût de constater qu’elles passaient au milieu des visiteurs et qu’aucun ne semblaient choqué de leur tragique condition.

Un fois dans la roulotte, les jeunes femmes avaient été libérées de leurs entraves. Elles avaient un instant été tentées de s’attaquer à leurs tourmenteuses. Mais un regard de ses dernières leur avait fait comprendre qu’elles n’avaient aucune chance. Elles s’étaient alors laissées enchaîner contre le mur. Les poignets au-dessus de leurs épaules, les chevilles et les cuisses, le cou et enfin la taille. Leurs entraves étaient métalliques à l’exception du bâillon de cuir serré sur leur bouche.

  • Je crois qu’elles vont se tenir tranquille.

  • C’est tout ce qu’elles peuvent faire.

Sur ces paroles cruelles, les ravisseuses étaient sorties. Abandonnant leurs victimes face à un immense miroir qui leur permettait de constater leur triste situation.

Ce dispositif supplémentaire constituait la touche finale de leur supplice en leur permettant de constater leur impuissance et la stupidité de leurs efforts ridicules pour se libérer en tirant sur leurs chaînes.

Elles étaient pourtant incapables de s’en empêcher. De même qu’elles ne renonçaient pas à tenter de parler malgré leur bâillon qui transformaient leurs vaines paroles en marmonnements ridicules.

Elles ignoraient combien d’heures étaient passées avant que leurs ravisseuses ne reviennent.

Leur prison n’avait aucune ouverture. Elles ne pouvaient même pas savoir s’il faisait jour ou nuit. Elles avaient sombré plusieurs fois dans un sommeil fiévreux où elles se rêvaient libres quelques minutes puis étaient rappelées à la réalité par le contact froid du métal sur leur corps qu’elles devinaient secrètement exposé aux regards de leur geôlières.

Enfin, Alexandra entourée de ces complices qu’elle leur avait présentées sous le nom de Mona et Moira était revenue. Une quatrième personne les accompagnait.

Les prisonnières avaient reconnu Ingrid. Celle qu’elles prenaient pour une amie et qui, elles le comprenaient à présent, les avait soigneusement précipitées dans ce piège.

Alexandra et ses assistantes avaient soigneusement vérifiées leurs entraves et avaient souri en constatant que leurs victimes étaient incapables de se libérer.

Alexandra avait alors pris la parole.

  • Je pense que vous avez compris que vous êtes nos prisonnières.

Les captives avaient alors protesté dans leur bâillon. Mais s’étaient calmées quand Alexandra avait levé sa cravache.

  • Je n’ai pas ordonné que vous soyez bâillonnées pour être interrompue à chaque instant. Un avertissement s’impose.

Des pointes étaient alors surgies du mur au niveau des fesses des prisonnières. Les contraignant à avancer leur bassin pour fuir les piqûres qui menaçaient leur postérieur. Outre le caractère à la fois sensuel, douloureux et ridicule de la position qu’elles prenaient. Le fait de tirer sur leurs entraves rendait se supplice encore plus blessant.

  • Vous avez eu un bon réflexe en fuyant ses aiguilles. Elles sont recouvertes d’un produit qui ne mettra pas vos jours en danger mais qui rendra chaque piqûre extrêmement désagréable.

Convaincues de la véracité des propos de leur ravisseuse, les captives s’étaient eff o r c é es de demeurer dans cette délicate position et de ne plus protester stupidement dans leur bâillon.

Alexandra avait alors repris la parole.

  • Comme je le disais, vous êtes nos prisonnières. Ou mieux, nos esclaves. Dans le monde tel qu’il est aujourd’hui, personne ne viendra à votre secours.

Alexandra avait alors remarqué le regard qu’avait échangé les captives.

  • Vous ne me croyez pas alors qu’Ingrid est à mes côtés et que c’est elle qui vous a conseillées la logeuse qui vous a envoyées ici.

La criminelle avait alors marqué un temps pour que ses victimes assimilent l’horrible information.

  • Oui, vous avez été vendues, par Ingrid, la logeuse et les parents de Maud et Myriam en échange de la liberté de leurs deux filles. Vous me croyez à présent.

Il restait Maud et Myriam justement. Alexandra avait deviné leurs pensées.

  • Ces deux idiotes ne sont libres que parce que leurs parents vous ont recueillies en sachant qu’ils vous vendraient à leur place. Mais si elles interviennent, l’accord sera annulé et nous aurons gagné deux esclaves de plus.

Ingrid n’avait pas pu se retenir.

  • J’adorerais ça.

Alexandra avait souri.

  • Tu auras peut-être la chance de voir ton rêve se réaliser.

Elle s’était à nouveau adressée aux prisonnières.

  • J’espère que vous avez compris.

Les quatre jeunes femmes avaient baissé la tête pour montrer leur assentiment désespéré.

  • Vous allez devenir des attractions très prisées. Nous restons encore un mois dans la ville. Le temps pour vous d’apprendre à obéir. Votre première leçon commence dans quelques heures. Je vous conseille de de vous reposer. La journée sera dure. Nous vous laissons vos bâillons pour vous éviter de discuter inutilement entre vous.

Les pointes qui menaçaient le postérieur des captives s’étaient réinsérées dans le mur et les prisonnières avaient retrouvées une position plus « confortable ».

Leurs ravisseuses étaient sorties, les abandonnant à leurs sinistres pensées. Elles avaient stupidement tiré sur leurs chaînes. Le seul résultat avait été que les pointes avaient surgi du mur à nouveau. Elles n’avaient pas été suffisamment rapide pour s’écarter et cette fois avaient compris ce qu’Alexandra voulait dire en parlant de piqûre extrêmement désagréable. Leur cri de rage et de douleur étouffé par leur bâillon était un supplice supplémentaire. Les pointes avaient réintégré le mur. Cette fois la leçon avait été comprise et les captives étaient demeurées calmes, résignées, consciente de leur impuissance face à d’impitoyables adversaires.

Quand Mona et Moira les avaient délivrées du mur, elles s’étaient laissé enchainer les poignets tordus dans le dos reliés à un collier métallique dentelé. Elles n’avaient pas davantage résisté quand leurs chevilles avaient été enchaînées avec une chaîne si étroite qu’il leur était difficile de seulement marcher et avaient accepté une fois mise en laisse de suivre leurs tourmenteuses. Elles avaient constaté que c’était le matin et qu’il y avait peu de visiteurs dans l’immense fête foraine.

Elles étaient enfin arrivées à ce qui ressemblait à une piste de course entourée par une clôture de bois. Elles avaient été accueillies par une femme prénommée Marlène et par Ingrid qui affichait toujours le même sourire cruel.

L’ordre de Marlène était simple. Se rendre sur la piste et faire un tour complet aussi vite qu’elles s’en sentaient capables avec leurs entraves.

Les captives avaient obéi et avaient commencé à marcher. Honteuses de leur nudité. Consciente que des spectateurs commençaient à s’installer le long de la piste. Elles avançaient maladroitement gênées par leurs chaînes et gardaient la tête basse. Tentant d’ignorer les moqueries des spectateurs de plus en plus nombreux.

Enfin le tour s’était achevé et elles étaient à nouveau face à Marlène qui les avait durement réprimandées.

  • Vous n’êtes pas capables d’aller plus vite !!!

Le regard des captives avait exprimé l’incompréhension.

  • Vos chevilles sont enchaînées. Et vous ne pouvez faire que des petits pas. Et bien faites de petits pas rapides.

Il n’y a pas que ça, avaient tenté d’exprimer les prisonnières.

  • Vos bâillons vous gênent. Apprenez à respirer par le nez. Reprenez la piste. Vous devez faire le tour en dix minutes. Chaque minute en plus signifiera un coup de fouet sur vos jolies petites fesses.

Les captives avaient repris la piste. S’eff o r ç a nt d’avancer aussi vite que leurs chaînes le permettaient. Très vite, Gwen s’était laisser distancer. Refusant de l’abandonner, ses trois amies avaient ralenti leur allure.

La voix de Marlène s’était élevée.

  • Inutile de l’attendre. C’est celle qui arrivera la dernière qui déterminera le nombre de coups de fouets. Mais si vous ralentissez pour elle, ce nombre sera doublé.

Les captives avaient donc repris une allure plus « rapide ». Consciente de la responsabilité qui était la sienne, Gwen s’était eff o r c é d’avancer plus rapidement. Quand elle était arrivée bien après ses amies. Elle était désespérée.

  • Vingt minutes. Ce sera donc dix coups de fouets. Vous les recevrez ce soir. Avec ceux qui vont s’ajouter.

Le pire pour les captives était de deviner la présence d’un public de plus en plus nombreux et ravi d’assister à leur humiliation.

  • Vous allez recommencer. Cette fois, il n’est pas nécessaire d’avancer rapidement mais de garder la tête bien droite. De montrer de la fierté.

Les prisonnières ne comprenaient. De quoi auraient-elles pu être fières ?

  • Vous devez montrer la fierté d’être nos esclaves pour que nous soyons fières de vous posséder. Donc reprenez la piste et gardez la tête haute.

Les captives avaient repris leur marche et s’étaient eff o r c é es de garder la tête bien droite. C’était évidemment difficile au milieu de ce public moqueur qui s’amusait de leur désarroi.

Quand le tour s’était terminé et qu’elles s’étaient retrouvées face à Marlène. Elles étaient terrifiées à l’idée d’une nouvelle punition.

  • Ce n’était pas parfait mais vous avez fait un effort. C’est bien.

Elles avaient alors éprouvé un lâche soulagement. Mais le pire était à venir.

  • Je réduis votre punition à cinq coups de fouets.

Le soulagement s’était transformé en reconnaissance. Elles en avaient ressenti de la terreur. Elles réagissaient comme des esclaves.

Marlène avait décidé d’accentuer cet avantage.

  • Nous allons mettre une petite planche de bois sur votre tête. Si une seule d’entre vous arrive à faire le tour sans qu’elle tombe. J’annule votre punition. Vous n’êtes pas obligées de marcher vite.

Obéissant à cette proposition infâme, les captives avaient repris leur marche. Elles étaient épuisées mais ne voulaient pas laisser passer leur chance d’échapper au fouet.

Beth avait été la première à perdre la planche. Puis s’avait été le tour de Diana et celui de Phyllis. Gwen s’était retrouvée seule alors qu’il restait plus de la moitié de la piste à parcourir. Chaque pas était un supplice. Elle était tentée d’accélérer mais savait que les chaînes de ses chevilles étaient si étroitement serrées qu’elle perdrait l’équilibre et que la planche tomberait.

Elle avançait à petit pas sous le regard inquiet de ses amies qui la suivaient et ne tentaient pas de la dépasser de peur de la troubler. Elles auraient souhaité l’encourager mais leurs bâillons constituaient un obstacle indépassable.

Gwen avait le sentiment que la ligne d’arrivée s’éloignait au fur et à mesure qu’elle avançait. Elle devinait l’angoisse de ses compagnes d’infortune. Elle devinait aussi la contrariété du public qui espérait que cette planche allait enfin en tomber. Elle comprenait aussi que les sentiments de Marlène étaient plus complexes. Elle serait sans doute ravie de les fouetter. Mais elle se réjouissait certainement de voir les captives se montrer soumises et obéissantes.

Gwen s’eff o r ç a i t alors d’étouffer le désir de révolte qui l’animait et l’incitait à rejeter l’infâme planche de bois comme une marque de sa soumission.

Enfin elle avait franchi la ligne d’arrivée et était parvenue à garder la tête haute jusqu’à ce que Ingrid retire la planche. Elle avait alors commis l’erreur de relâcher légèrement la tension qui l’animait.

  • Qui t’a autorisée à baisser la tête ?

Gwen ne comprenait pas. Elle avait respecté la règle de ce jeu infâme.

  • Cela ne s’arrête pas quand on enlève la planche. Tu dois garder la tête haute en permanence. Quel dommage. Vous aviez presque échappé au fouet.

Devant le désespoir des prisonnières, la terrible Marlène avait souri.

  • Comme c’est votre premier jour de captivité, je veux bien me montrer clémente.

Les jeunes femmes avaient éprouvé un instant de soulagement et de reconnaissance à l’égard de leur geôlière.

  • Si personne dans le public n’est volontaire pour vous fouetter, vous échapperez à la punition.

Les captives avaient été conduites sous un portique. Leurs poignets enchaînés avaient été reliés à la barre supérieure du portique et les chaînes de leur cheville avaient été fixées à un anneau planté dans le sol.

Marlène leur faisait face.

  • Vous êtes superbes. Nous avons eu tellement de volontaires que nous avons dû tirer au sort. Pour une première fois, nous n’avons retenu que des femmes.

Le regard des prisonnières c’était fait suppliant. Elles avaient tenté de supplier à travers leur bâillon. Leur geôlière avait levé la main et le supplice avait commencé.

Les t o r t i o n n a i r e s des quatre jeunes femmes avaient fait preuve d’habileté, les coups avaient à peine effleuré leur postérieur. Suffisamment pour qu’elles ressentent la brûlure et l’humiliation mais pas assez pour imposer une marque durable. Les captives avaient deviné que leurs tourmenteuses n’avaient pas été choisies au hasard. Elles avaient ensuite été libérées du portique et reconduites dans la roulotte qui servait de prison.

Leurs bâillons leur avaient été retirés et des servantes leur avaient donné à manger. Elles étaient toujours enchaînées contre le mur et avaient été contraintes d’accepter d’être nourries puis lavées par les soubrettes qui avaient pris leur temps pour cette dernière tâche puis étaient parties sans leur remettre leur bâillon.

Pendant les minutes qui avaient suivi, craignant quelque nouvelle duperie, elles n’avaient pas osé parler entre elles.

Diana avait été la première à décider.

  • Nous devons trouver un moyen de nous échapper.

C’est Gwen qui avait répondu.

  • Tu es consciente que nos ravisseuses nous observent et nous écoutent à cet instant.

  • Tu ne peux pas en être sûre.

  • Je suis restée prisonnière dans la roulotte de la diseuse de bonne aventure et j’ai assisté à vos captures à toutes les trois sur des écrans de télévision sans pouvoir faire autre chose que regarder.

  • Gwen a raison, ces femmes ne font rien au hasard. Nous n’avons aucune chance de nous échapper.

Beth qui était resté silencieuse avait pris la parole.

  • Alors que devons nous faire ? Obéir ? Apprendre à marcher enchaînées ? Accepter d’être bâillonnées ? Humiliées ? Devenir des bonnes esclaves ?

  • Vous avez le choix. Vous pouvez vous rebeller. Refuser d’obéir et de vous soumettre. Vous punir sera aussi très agréable.

Les captives cherchaient encore d’où pouvait venir la voix d’Alexandra quand celle-ci entra dans la roulotte.

  • Comme c’est le premier jour, je ne vous punirai pas pour cette conversation mais vous devez retenir que Gwen a raison. Nous écouterons tout ce que vous direz les rares instants où vous ne serez pas bâillonnées et envisager de se révolter est aussi punissable que refuser d’obéir.

Phyllis avait alors réagi.

  • Pourquoi nous traiter ainsi ?

  • Parce que nous le pouvons. Et parce que cela nous plait. Mais nous avons suffisamment discuté pour ce soir.

Alexandra s’était alors tourné vers ses assistantes qui l’avaient rejointe.

  • Bâillonnez les solidement. Qu’elles puissent à peine soupirer.

Elle s’était adressée une dernière fois à ses victimes.

  • Je vous conseille de vous reposer et d’essayer de dormir. Demain votre apprentissage va vraiment commencer et cela va être très dur.

Sur ces mots, elle était sortie abandonnant les prisonnières à leur triste sort.

Epuisées par les épreuves, les captives s’étaient enfin endormies malgré leur position difficile et les chaînes qui enserraient leur cou, leurs poignets, leur taille, leurs cuisses et leurs chevilles.

Au matin, elles avaient été réveillées par un jet d’eau v i o l ent sous l’œil amusé du quatuor responsable de leur nouvelle éducation. Leurs bras à nouveau enchaînés dans leur dos, elles avaient été contraintes de manger à la façon des animaux en lapant l’eau comme la nourriture dans des récipients posés sur le sol qui accentuaient leur sentiment d’humiliation.

Conduites en laisse vers la piste d’entrainement, elles avaient repris l’apprentissage consistant à marcher la tête droite dans un temps limité. Conscientes qu’elles n’avaient pas le choix, elles s’étaient eff o r c é es de réussir ces douloureux exercices. Pour les aider Marlène leur avait adjoint à chacune une tutrice qui les incitait à conserver un rythme efficace en les accompagnant et en effleurant leurs fesses de l’extrémité de leur cravache.

Au bout de quelques heures, cette méthode s’était avérée efficace. Les prisonnières ne s’inquiétaient plus du public moqueur qui assistait à leur supplice mais se concentraient sur leur marche et la nécessité de se tenir bien droites.

Quand cette dure journée s’était achevée, Marlène les avait félicitées pour leurs efforts. Elles avaient éprouvé un immense soulagement à l’idée d’échapper au fouet. Soulagement amoindri par l’annonce que si elles ne maintenaient pas leurs efforts le lendemain, la punition serait doublée.

Conduites à nouveau à la roulotte, elles avaient constaté que quatre couchettes avaient été installées. Leurs bâillons avaient été retirés et leurs poignets enchaînés devant leur taille. Un repas avait été servi sur une table. Pour la première fois depuis leur capture, elles pouvaient s’asseoir et manger presque normalement. A cet instant, Alexandra était entrée dans la roulotte.

  • Bonsoir mes chéries.

Les captives avaient commis l’erreur de rester silencieuses et avait reçu un coup de cravache soigneusement appliqué sur leur postérieur.

Gwen avait compris leur erreur et avait répondu.

  • Bonsoir Madame.

Un nouveau coup de cravache avait souligné sa maladresse et elle avait aussitôt enchaîné.

  • Bonsoir Maîtresse.

Alexandra avait souri.

Comprenant qu’elles ne devaient pas tarder, les trois autres prisonnières avaient salué leur ravisseuse de la même façon.

  • Je vois que vous faites des progrès. C’est bien. Marlène m’a dit que vous avez fait des efforts. Vous avez mérité d’être récompensées. Profitez de votre repas. Ensuite vos tutrices vous aideront à vous installer sur vos couchettes.

  • Merci Maîtresse.

Gwen avait réalisé que leur reconnaissance était sincère. Elles étaient reconnaissantes de ne pas avoir été fouettées, de ne plus être bâillonnées, de ne plus être aussi durement enchaînées.

Elles étaient aussi reconnaissantes de passer la nuit sur des couchettes au point de ne pas remarquer les s a n g les qui leur étaient destinées.

Au regard qu’échangeaient ses compagnes d’infortune, Gwen avait compris qu’elles arrivaient aux mêmes conclusions. Elles raisonnaient comme des esclaves dont le seul souci était de satisfaire leur maîtresse.

Mais elles devaient admettre qu’elles n’avaient pas d’autre choix et avaient profité d’un repas peu copieux, il faut surveiller votre poids avait dit Alexandra, puis s’étaient docilement installées sur les couchettes. Elles avaient été libérées de leurs chaînes. Un instant, Gwen avait envisagé la possibilité d’une lutte. Elle avait croisé le regard de Diana et compris qu’elle y pensait aussi. Mais leurs ravisseuses étaient plus nombreuses, plus fortes plus aguerries. Et il était déjà trop tard. Les s a n g les emprisonnaient déjà leur buste et leur taille. Cela avait le tour de leurs cuisses, de leurs chevilles, de leurs bras, de leurs poignets.

Les couchettes étaient disposées deux par deux puis face à face. Les quatre prisonnières pouvaient ainsi s’observer dans leur triste situation.

Un instant, elles avaient espéré pouvoir parler, trouver des mots d’encouragement.

  • Qu’est-ce que vous attendez pour les bâillonner.

Phyllis avait tenté de négocier.

  • S’il vous plait, ne nous bâillonnez pas. Laissez nous parler un peu

  • Pour que vous puissiez vous plaindre d’être maltraitées.

  • Nous ne plaindrons pas.

  • Commencez par apprendre la politesse.

  • Nous ne plaindrons pas, Maîtresse.

  • Voilà qui est mieux. Cela ne vous évitera pas un petite punition.

  • Mais je suis la seule à avoir été insolente Maîtresse.

  • Vous êtes solidaires. Quand une agit mal. Les quatre sont punies. Ça suffit. Il est temps que vous retrouviez vos bâillons.

Les captives n’avaient plus tenté de protester et avaient laissé leurs tourmenteuses enfoncer dans leur bouche un cône de de caoutchouc fixé sur une bande de cuir s a n g lé sur leur nuque.

Les criminelles avaient achevé leur travail en emprisonnant le front de leurs victimes avec une s a n g le de cuir qui maintenait leur tête appuyée contre la couchette.

Les malheureuses jeunes femmes avaient constaté qu’elles étaient totalement immobilisées collées à leur couchette. A peine capables de remuer leurs doigts.

Elles avaient senti des boutons placés sous leurs mains et avaient été tentées de les actionner.

Alexandra avait souri cruellement.

  • J’éviterais de jouer avec ça à votre place qui sait ce qui pourrait arriver.

À cet instant les prisonnières avaient senti qu’une vibration envahissait leur sexe et leur anus. Se propageant dans tout leur corps. Les ondes de plaisir qui parcouraient leur corps se transformèrent en souffrance insupportable du fait de l’immobilisation totale dont elles étaient victime et de leur bâillon qui bloquait toute exultation.

Dans le brouillard qui les environnait, elles avaient entendu la voix d’Alexandra qui leur conseillait de presser leurs mains sur les boutons. Elles avaient suivi ce conseil. Les vibrations avaient cessé. Progressivement leur corps s’était apaisé. Elles avaient soulevé leur main. Et avaient deviné la reprise progressive des vibrations. Elles avaient alors à nouveau pressé les boutons.

  • Je vois que vous avez compris la règle de notre petit jeu. Tant que vous maintenez vos mains appuyées sur les boutons, les sex toys insérés dans votre corps demeurent inactifs.

Les captives étaient terrifiées. Comment maintenir leurs mains appuyées tout en dormant.

  • En fait, il suffit qu’une de vous quatre maintienne une de ses mains appuyées. Les trois autres pourront dormir pendant ce temps. Évidemment, il sera difficile de vous mettre d’accord en étant bâillonnées.

Sur ces mots cruels. La ravisseuse avait quitté la roulotte. Abandonnant ses victimes face à ce terrifiant dilemme.

Heureusement les captives se faisait face et pouvait échanger des regards. Diana réussit à faire comprendre à ses amies qu’elle allait tenter de rester éveillée le temps que les trois autres puissent dormir. Une d’entre elles devrait faire de même quand elle ne pourrait plus résister au sommeil. La lumière commença à diminuer.

Épuisées par les efforts de la journée les trois captives s’endormirent laissant Diana seule avec ses pensées et ses efforts pour ne pas lever la main. Malgré elle le sommeil finit par la gagner.

Par chance sa main resta posée sur les boutons pendant quelques temps. Jusqu’à ce qu’elle la déplace dans son sommeil et que les terribles sex toys se mettent en marche. Les captives incapables de se dominer tordaient leur corps dans les s a n g les gémissaient dans leur bâillon. Jusqu’à ce que Gwen réussisse à appuyer sur les boutons.

Le reste de la nuit s’était déroulé dans une alternance d’instants de sommeils entrecoupés par le réveil de de leur corps mobilisé dans un besoin qu’elles ne pouvaient pas satisfaire.

Au matin, Alexandra était venue les narguer

  • Vous avez passé une bonne nuit.

Toujours s a n g lées et bâillonnées sur leur couchette, incapables de répondre en raison de leur bâillon, les captives ne pouvaient que jeter des regards suppliants à leur infâme t o r t i o n n a i r e .

Celle-ci avait alors souri.

  • C’est simple. Si vous persistez dans vos efforts et vous comportez comme de bonnes esclaves, vos nuits seront moins mouvementées. Considérez cela comme un avertissement.

Les prisonnières avaient alors été libérées de leur couchette puis enchaînées, lavées, nourries et conduites au circuit d’entraînement. A la fin de la journée, elles avaient été une nouvelle fois félicitées par Marlène pour leurs efforts conduites jusqu’à leurs couchettes sur lesquelles elles avaient été encore une fois s a n g lées et bâillonnées.

Alexandra s’était approchée. Leur avait caressé le visage.

  • Vous avez été sages. Pas de sex toy cette nuit.

Le soulagement perceptible des captives leur avait montré qu’elles avaient renoncé à toute résistance et qu’elle ne songeait plus qu’à satisfaire leurs impitoyables maîtresses.

Les deux jours suivants avaient permis de parfaire leur dressage.

Diana n’avait pas résisté quand elle avait été attelée à la carriole. Gwen s’était montrée tout aussi docile quand elle avait été enfermée dans sa cage et suspendue à l’entrée de la fête foraine.

C’est à peine si elle avait échangé un regard avec Beth et Phyllis quand elles étaient conduites dans un autre lieu.

Gwen, à présent suspendue au milieu des visiteurs qui s’amusent d’elle, attend sa prochaine épreuve dont elle devine qu’elle ne tardera pas.

La cage

Depuis combien de temps est-elle enfermée dans cette cage ? Gwen serait incapable de le dire même si elle n’était pas bâillonnée. Elle croise les regards des visiteurs qui franchissent l’entrée de la fête foraine. Espère voir dans leurs yeux de la compassion. Mais elle ne voit que du plaisir, de la moquerie de la cruauté. Certains s’approchent. La détaillent. Elle a toujours été fière de son corps mais ne supporte pas d’être ainsi exposée à des regards salaces. De voir des sourires cruels.

Les plus audacieux n’hésitent pas la caresser. À pincer ses seins. À effleurer ses fesses. Sur un plateau sont posées une plume une baguette et la clef du cadenas qui verrouille la bande de métal appliquée sur sa bouche. Une feuille est posée sous la clef qui indique « pour interroger cette esclave, déverrouillez le bâillon ».

Mais les visiteurs qui ne choisissent pas la baguette préfèrent utiliser la plume. Certains se montrent de véritables experts dans l’art de la caresse. La malheureuse prisonnière, incapable de maîtriser son corps se tord entre les barreaux de sa cage qui adhèrent à sa peau et ajoutent à son supplice. De même que l’infernal bâillon de métal bloque les gémissements provoqués par les caresses de trop habiles visiteurs.

Soudain, Gwen croise le regard d’un couple. Elle reconnaît ceux qui l’avaient découverte dans la roulotte. Ils s’approchent.

  • Je te dis que c’est elle.

  • Tu as raison. Elles ont trouvé un moyen de l’empêcher de s’évader.

  • C’est pour se moquer d’elle. Elle était incapable de se libérer.

  • Sa nouvelle robe lui va bien.

  • Faut que tu la dragues à chaque fois que tu la vois.

La femme saisit la baguette.

  • Tu vas arrêter d’essayer de me piquer mon homme, salope.

Gwen reçoit un coup de baguette sur les fesses et ne peut que gémir sous la douleur du coup porté par la cruelle visiteuse.

  • Ne soit pas si dure envers elle.

  • Et en plus, tu la défends.

Gwen reçoit un nouveau coup de baguette.

  • Allons. Tu sais bien que je ne m’aime que toi.

  • Prouve le.

La femme tend la baguette à son compagnon. Gwen lance à l’homme des regards suppliants qui n’échappent pas à sa compagne.

  • Tu crois que je ne vois pas ton petit jeu, sale garce.

Tout en parlant, elle pince le téton de la prisonnière qui ne peut que gémir et supplier du regard sa tourmenteuse.

L’homme intervient.

  • Je vais te prouver que tu n’as rien à craindre de cette idiote.

L’homme assène un coup de baguette sur les fesses de Gwen. Il a frappé durement et le gémissement de la malheureuse jeune femme rend compte de la douleur et de la v i o l ence du coup.

La compagne de l’ignoble individu passe la langue sur ses lèvres.

  • Tu ne vas pas en rester là.

  • Évidemment.

La baguette s’abat une nouvelle fois. Puis une autre. Puis encore. Puis encore.

La captive se débat stupidement dans la cage sous le regard amusé des nombreux spectateurs de cet insupportable spectacle.

La femme arrête le geste de son compagnon.

  • Cela suffit. Elle a compris la leçon.

Elle embrasse fébrilement l’homme. Le couple s’éloigne. Les spectateurs se dispersent. Rapidement remplacés par un nouveau groupe au sein duquel la captive remarque deux hommes et une femme qui s’approchent d’elle et examinent les fesses de la captive marquées par les coups de baguette.

Un des hommes suit la trace des coups du doigt. Passe à un autre coup parcourt ainsi le postérieur de l’impuissante jeune femme qui frémit et gémit malgré elle.

  • N’aie pas peur ma mignonne. Nous ne sommes pas aussi cruels.

Gwen a du mal à croire ce que prétend l’ignoble individu.

  • On va faire le maximum pour te faire plaisir.

Non !! Pas la plume. Être traversée par des ondes de plaisir emprisonnée dans cette cage n’est qu’un nouveau supplice. Mais ces lâches sont insensibles à ses yeux suppliants et l’amènent à un nouvel orgasme qui la laisse honteuse et désespérée.

C’est alors qu’une des femmes remarque le message à côté de la clef du cadenas.

  • Regardez. On peut l’interroger.

  • Qui s’intéresse à ce qu’elle a à dire.

  • Cela peut être amusant.

  • Après tout.

La femme déverrouille le cadenas. Gwen n’a pas oublié ce qu’elle doit dire et s’exécute même si elle a honte de sa servilité.

  • Merci Madame.

  • Pourquoi me remercies tu, petite idiote ?

Gwen reste silencieuse.

  • Et bien tu es devenue muette ? Dans ce cas autant retrouver ton bâillon.

Désespérée Gwen ne répond toujours pas. La femme va appliquer la bande de métal sur sa bouche quand son compagnon l’interrompt.

  • Attends. Il y a un mode d’emploi de la petite garce. D’abord, toutes tes phrases doivent se terminer par une insulte à son égard quand tu lui parles.

  • Je l’ai traitée d’idiote. Cela doit convenir.

  • C’est parfait. Tu peux la traiter de garce, salope, esclave. Tout ce qui peut la rabaisser.

  • Pourquoi est-ce qu’elle ne répond pas à mes questions.

  • Tout ce qu’elle a le droit de faire, c’est te remercier d’avoir retiré son bâillon.

  • Elle ne peut rien dire d’autre ?

  • Pas tant que tu ne l’as pas autorisée à parler.

  • C’est vrai, petite pute ? Tu ne peux rien dire tant que je ne l’autorise pas ?

Gwen baisse les yeux pour montrer que c’est exact.

  • Qu’est-ce qui se passe si tu réponds sans que je t’y autorise ?

Tout en parlant, la femme pince le téton de la prisonnière qui s’eff o r c e de maîtriser ses gémissements et résiste à la tentation de répondre à la question.

  • J’ai le droit de te tourmenter parce que tu ne me réponds pas ?

Gwen baisse une nouvelle fois les yeux.

  • Mais tu seras punie si tu réponds sans que je te donne l’autorisation.

Nouvel assentiment de la malheureuse jeune femme.

  • Cela veut dire que tu es surveillée mais que personne n’interviendra pour t’empêcher de te tourmenter.

Le pincement se fait de plus en plus fort. L’homme intervient.

  • Tu comptes la pincer encore longtemps ?

  • Ça te dérange.

Gwen espère que l’homme va prendre sa défense.

  • Non mais tu devrais utiliser la pince à téton qui est fournie avec le mode d’emploi.

  • Bonne idée. Fais le.

L’homme obéit sans hésitation au grand désespoir de la prisonnière qui s’eff o r c e de ne pas gémir sous l’effet de la douleur.

Malheureusement l’impitoyable visiteuse est décidée à poursuivre son vil interrogatoire.

  • Il y a une autre pince. Si continues de ne pas me répondre. Je vais l’utiliser. Je répète ma question. Pourquoi m’avoir remerciée ?

Gwen résiste à la tentation de répondre.

  • Tu crois que je vais hésiter pour la deuxième pince.

Gwen ne le croit pas mais elle continue de rester muette. La femme fixe la deuxième pince sur le téton de la prisonnière.

  • Incroyable. Tu continues de ne pas parler.

  • Manifestement, ce que tu lui fais subir n’est rien par rapport à ce qui l’attend si elle te répond sans que tu l’aies autorisée.

  • Mais j’ai le droit de continuer à la punir parce qu’elle ne me répond pas. Les organisatrices de cette attraction sont génialement cruelles.

  • Tu pourrais te montrer magnanime.

  • Je te reconnais bien là. Il suffit qu’une petite garce te regarde tristement pour que tu aies pitié d’elle.

  • Je suis surtout curieux de ce qu’elle pourrait nous raconter. Et on peut lui laisser les pinces sur les tétons. Cela devrait suffire à lui rappeler sa condition. Sans parler de la cage.

  • Tu as raison. Je t’autorise à répondre à mes questions, esclave.

  • Merci madame.

  • Tu me remercies de t’avoir autorisée à parler.

  • Oui Madame, c’est ce que doit faire une esclave quand sa maîtresse fait preuve de mansuétude envers elle.

  • Tu veux dire que je suis ta maîtresse.

  • Tant que vous n’aurez pas quitté l’attraction, vous le serez, Madame. M’autorisez vous à vous rappeler un détail, Madame.

  • Te voilà bien insolente. J’ai bien envie de te punir.

  • Vous en avez le droit, Madame, et vous pouvez user des différents objets à votre disposition. Mais je suis contrainte de vous rappeler que vous oubliez quelque chose.

La femme saisit la baguette et effleure les fesses de la captive.

  • Tu crois que j’hésiterais à me servir de cet objet ou que je ne sais pas m’en servir.

  • Je suis certaine que vous êtes très habile, Madame, et je mérite d’être punie pour mon insolence mais je le mériterais encore plus si je ne vous dis pas ce que vous avez oublié.

La baguette s’abat sur les fesses de la malheureuse prisonnière qui s’eff o r c e de retenir ses cris de douleur.

  • Dis moi donc ce qui est si important

  • Vous avez oublié de finir vos phrases par une insulte qui me rappelle ma condition.

  • Tu as raison, salope. Pourquoi ne pas l’avoir dit plus tôt, idiote ?

  • Une esclave ne doit pas faire de remontrance à sa maîtresse, Madame. Elle doit toujours demander la permission de lui rappeler un oubli et faire preuve d’humilité. Je mérite d’être à nouveau punie pour mon insolence, Madame.

  • Et que se passerait-il si je décidais de ne pas te punir, putain ?

  • Je devrais insister. Une esclave ne doit pas encourager la faiblesse de sa maîtresse, Madame.

En prononçant ces mots, Gwen réalise qu’elle a fait une erreur. Heureusement, la femme ne semble pas l’avoir remarqué. Mais c’est compter sans son compagnon

  • Cette salope vient de dire que tu étais faible.

  • Non, ce n’est pas ce que je voulais dire, Monsieur.

Gwen comprend top tard qu’elle vient de faire une nouvelle erreur.

  • Je ne me rappelle t’avoir autorisée à parler à mon mari, sale pute.

  • Je suis désolée, Madame.

  • Tu n’essaierais pas de me le voler par hasard. Salope.

  • Je n’en ai pas le droit, Madame.

  • Tu reconnais mériter une punition, sale pute.

  • Je le reconnais Madame.

  • La baguette me paraît trop douce. Mais tu as peut-être une suggestion.

Gwen est consciente que les spectateurs se sont rassemblés autour d’elle et de cette cruelle visiteuse. Ravis du spectacle qu’elle et cette femme offrent.

  • Vous pouvez activer le sextoy qui est inséré dans mon sexe. Madame.

  • Un sextoy. Pourquoi, est ce que je t’offrirais ce plaisir. Salope.

  • Quand je suis enfermée dans cette cage, le plaisir devient vite insupportable. Et je n’ai aucun moyen d’y mettre fin. C’est encore plus dur si je suis bâillonnée. Vous pouvez le déclencher avant de partir pour continuer la visite de l’attraction. Il ne s’arrêtera pas tant qu’un autre visiteur n’y mettra pas fin. C’est un supplice raffiné qui amuse beaucoup mes maîtresses, Madame.

  • Mais imaginons qu’un visiteur interrompe le supplice trop tôt. C’est peut-être ce que tu cherches, petite pute.

  • Vous pouvez fixer une durée minimale. Cela continuera même si un visiteur l’interrompt. Madame.

  • Pourquoi me donner toutes ces précisions. Je finis par croire que tu aimes ça, salope.

  • Une esclave n’a pas à aimer ce qu’elle subit. Sa seule satisfaction doit être le plaisir qu’elle donne à ses maîtresses, Madame.

  • Je vois que tu as été bien éduquée. Depuis combien de temps es-tu prisonnière de la fête foraine, chienne ?

  • Une esclave ne doit parler de sa vie avant d’être esclave, Madame.

  • Admettons. Tu es la seule esclave de cette fête foraine, putain.

  • Non Madame, il y a Diana que vous pouvez voir un peu plus bas, Madame

  • La poney-Girl.

  • Oui Madame, si vous le souhaitez, elle vous transportera dans toute la fête foraine, Madame.

  • Une amie à toi, salope.

  • Une esclave n’a pas d’amie, Madame.

  • Était-elle ton amie avant que vous deveniez des esclaves, putain ?

  • Une esclave ne doit pas parler de sa vie d’avant, Madame

  • Mais moi je veux que tu te rappelles et que tu me le racontes. Et tu dois m’obéir, garce.

  • Je vous en supplie Madame, je serai punie pour avoir parlé de ma vie passée.

  • Mais je te punirai pour m’avoir désobéi. Et tes maîtresses te puniront pour la même raison. Je me trompe ?

Gwen comprend que la cruelle visiteuse a raison. Et commence à raconter son histoire. La visiteuse exige qu’elle raconte sa capture et celle de ses amies. Elle obéit. Cruellement, la visiteuse exige des détails. Qu’a-t-elle ressentie la première fois qu’elle a été bâillonnée ? Ligotée ? Enchaînée ? Que ressent-elle dans cette cage dans laquelle elle ne peut faire aucun mouvement ? Est-elle en colère envers ses ravisseuses ?

La captive sait que ses propos sont écoutés et enregistrés et qu’elle sera punie si elle montre une trop grande franchise. Elle répond donc comme elle l’a appris qu’une esclave n’a pas à avoir de sentiment et surtout pas de colère envers ses ravisseuses. Sa seule pensée doit être de satisfaire le plaisir de ses maîtresses.

C’est alors que la visiteuse pose une question que Gwen n’espérait plus.

  • La clef qui ouvre le cadenas de ton bâillon, est-ce qu’elle ouvre les dix autres cadenas qui t’emprisonnent dans cette cage ?

La captive sait que c’est le cas. Mais il lui est interdit de le dire.

  • Pour le savoir, vous devez l’essayer, Madame.

  • Tu m’as l’air bien tendue. Comme si tu souhaitais que je teste cette clef. Qu’est ce que tu espères salope ?

Gwen n’a pas le droit de dire que si elle est libérée de la cage, elle sera définitivement libre et ses amies aussi.

  • Une esclave n’a rien à espérer Madame.

  • Dis moi la vérité petite garce. Tu espères que je vais essayer la clef et que ces cadenas vont s’ouvrir.

Gwen est désespérée du jeu auquel joue cette femme. Ses ravisseuses l’avaient pourtant prévenue. Elle n’a rien à attendre des visiteurs de la fête foraine qui ne feront que jouer avec elle. Elle tente encore d’amener cette femme à essayer la clef sur les cadenas.

  • C’est à vous de décider ce que vous préférez Madame. Je n’ai aucun souhait à émettre.

La femme se penche vers les cadenas, les examine. Gwen essaie de cacher l’espoir qui l’anime à l’idée que cette femme est tentée d’ouvrir les cadenas et qu’elle va la libérer.

Mais la visiteuse se redresse et sourit.

  • Non, ce n’est pas la peine d’essayer. Il est évident que cette clef n’ouvre pas les autres cadenas. Tu es d’accord salope ?

Gwen s’eff o r c e de surmonter son désespoir. Et de répondre à la cruelle femme qui l’observe avec un sourire qui signifie « je sais que je pourrais te libérer mais je n’en ai pas l’intention.

  • C’est vous qui décidez Madame. Une esclave a juste le droit d’obéir et subir.

  • Cela ressemble plutôt à un devoir, putain.

  • Le devoir de l’esclave est de satisfaire les désirs de ses maîtres et maîtresses. Leur joie est sa récompense, Madame.

  • Et bien tu peux considérer que tu as ta récompense. Salope.

Les propos infâmes s’accompagnent d’une tape sur le postérieur de la captive qui doit pourtant poursuivre son humiliation.

  • Merci Madame, je suis heureuse d’avoir satisfait vos désirs.

La visiteuse repose la clef près du cadenas qui sert à fixer le bâillon de l’infortunée jeune femme et commence à s’éloigner. Gwen réalise qu’elle doit encore supplier la visiteuse. S’infliger une dernière humiliation.

  • S’il vous plaît Madame, pouvez-vous fixer à nouveau mon bâillon.

La visiteuse sourit.

  • Tu aimes donc être bâillonnée. Tu es vraiment une salope.

  • Ce qu’aime ou n’aime pas une esclave n’a pas d’importance, Madame. Seul compte ce qu’elle doit faire et être.

  • Et tu es d’accord avec ça, putain ?

  • Mon avis d’esclave est sans intérêt, Madame.

  • Mais tu en as bien un. Ne me mens pas.

Gwen est terrifiée. Quelle que soit sa réponse, elle court le risque d’être punie.

  • Une esclave ne doit pas avoir d’avis, Madame. Son seul souci doit être l’obéissance ou la soumission.

  • Mais tu me désobéis en refusant de me donner ton avis. J’ai donc le droit de te punir pour ça, garce.

Gwen tente une dernière fois d’éviter le piège qui lui est tendu.

  • Je mérite d’être bâillonnée puisque mes maîtresses le souhaitent, Madame.

  • C’est ton avis d’esclave. Tu mérites d’être bâillonnée.

  • Oui Madame.

  • Je ne suis pas d’accord avec toi et je ne te bâillonnerai pas, idiote.

La captive désespérée devine que la visiteuse ne fait que jouer avec elle.

  • S’il vous plaît Madame, bâillonnez moi.

La cruelle visiteuse se tourne vers son compagnon.

  • Que dis tu de ça ? Cette idiote est obligée de me supplier de la bâillonner.

  • Je dois reconnaître que c’est remarquable.

  • Et qu’arrivera-t-il si je ne te bâillonne pas, salope ?

  • Je serai punie.

  • Mais tu m’as demandé de te bâillonner et tu n’as aucun moyen de m’obliger à le faire.

  • Une esclave qui n’est pas capable d’obtenir ce qu’elle mérite n’est pas une bonne esclave et doit être punie.

  • Arrive-t-il qu’une esclave soit récompensée ?

  • La seule récompense que désire une esclave c’est d’avoir donné satisfaction à ses maîtresses.

La femme éclate de rire.

  • La cruauté de ces femmes est une merveille. Quoique je fasse, cette idiote dans sa cage est perdante.

Elle s’adresse à nouveau à Gwen.

  • Es-tu sûre de vouloir être bâillonnée, stupide esclave.

  • Ce n’est pas ce que je veux, c’est que je mérite, Madame.

  • Ce n’est pas mon avis. Je pense que tu mérites d’être punie parce que tu ne souhaites pas être bâillonnée et que tu le demandes uniquement par peur d’être punie puis bâillonnée, salope.

Gwen est désespérée. Elle sait que cette ignoble femme joue avec elle pour l’obliger à l’humilier davantage. Elle devine plus qu’elle ne voit les spectateurs de plus en plus nombreux ravis de ce funeste spectacle.

  • Je vous promets Madame que je souhaite seulement devenir une esclave soumise et respectueuse. Si vous estimez que je mérite d’être punie, je n’ai pas le droit de le nier mais je dois vous indiquer une punition qui sera vraiment douloureuse.

  • Je suis curieuse de l’entendre.

  • Vous pouvez me bâillonner puis me frapper avec la baguette…

  • Tes fesses ont déjà connu ça.

  • Vous n’êtes pas obligée de vous contenter de mes fesses. Tout mon corps vous est offert.

  • Pourquoi te bâillonner.

  • Ne pas pouvoir crier rend la punition encore plus douloureuse.

L’homme intervient.

  • Et si on enfonçait une boule de tissu dans sa bouche avant de de refermer la cage sur ses lèvres. Ce serait encore plus douloureux. Non ?

  • Est-ce qu’elle ne risque pas de s’étouffer.

Gwen est outrée d’entendre ce couple parler d’elle ainsi. Elle doit pourtant s’humilier davantage.

  • Mes maîtresses m’ont appris comment éviter de m’étouffer dans ces conditions, Madame. De toutes façons je suis très surveillée. Elles interviendraient immédiatement si j’étais en danger.

  • Ainsi, elles te font souffrir mais elles te maintiennent en vie. Tu ne trouves pas ça étrange, Garce ?

  • Une esclave comme moi a beaucoup de valeur, Madame.

  • On dirait que tu en es fière.

Gwen n’en peut plus de cette conversation qui la contraint à s’humilier mais elle doit continuer.

  • Une esclave n’a pas à être fière mais elle doit rendre fières ses maîtresses. Reconnaître qu’elle a de la valeur en fait partie, Madame.

  • Parfait, tu vas donc hériter d’une pièce de vêtement digne de ce que tu es.

La visiteuse passe la main sous sa robe et retire son slip qu’elle roule en boule. Et l’approche des lèvres de la captive. L’infortunée jeune femme songe un instant à résister face à cette nouvelle humiliation mais elle sait qu’elle n’a aucune chance de triompher et laisse sa t o r t i o n n a i r e enfoncer le sous-vêtement dans sa bouche. Avant qu’elle soit tentée de le recracher la plaque de métal est fixée sur ses lèvres la réduisant à s’exprimer par de faibles et ridicules gémissements. Elle s’attend à recevoir sa punition mais découvre que la visiteuse et son compagnon sont encore plus cruels et imaginatifs qu’elle le craignait.

La femme se tourne vers les visiteurs qui se sont agglutinés pour jouir de ce triste spectacle.

  • Mes amis, je crois que cette petite dinde a besoin d’apprendre l’humilité. Elle se montre bien orgueilleuse de prétendre être une esclave modèle. Je vous propose de prendre la baguette et de lui assener chacun à votre tour un coup sur ce corps qu’elle a effrontément offert. Si une personne parmi vous souhaite interrompre ce supplice pourtant mérité, il lui suffira de poser la baguette sur la table. Je promets que je ne la reprendrai pas.

Un instant de silence suit ces dures paroles. Une femme s’avance s’empare de la baguette et s’approche de Gwen, lui sourit et la frappe durement sur les fesses. Elle lève à nouveau la baguette mais est interrompue par celle qui dirige cet horrible supplice.

  • Un seul coup.

Elle s’adresse aux visiteuses massées devant la cage.

  • Seulement les femmes et un seul coup. Vous pouvez l’insulter si vous le souhaitez.

Commence alors un ignoble défilé. Gwen ne sait pas combien de femmes se succèdent pour la frapper avec la baguette, l’abreuver des noms de « garce », « salope », « putain », « pute » et n’épargner aucune partie de son corps. Elle constate à quel point le fait d’être bâillonnée et immobilisée dans cette cage rend les coups encore plus douloureux.

L’infernal supplice prend fin quand la dernière visiteuse pose la baguette. La femme qui a tourmenté longuement Gwen et qui a eu l’idée de ce douloureux défilé s’approche de sa victime.

  • Je crois que tu as droit à un peu de repos. Je vais proposer aux organisatrices qu’on retire cette table. Les prochains visiteurs se contenteront d’admirer ton superbe corps embelli par les marques de la baguette.

Elle se tourne vers son compagnon.

  • Profitons de la poney-girl pour visiter le reste de la fête.

Le couple s’éloigne sous le regard désabusé de Gwen consciente que personne ne prendra sa défense ou celle de ses amies.

Diana poney girl

Diana voit approcher le couple infâme avec terreur. Bien qu’étant éloignée, elle les a vus tourmenter Gwen et compris quel plaisir ils prenaient à le faire. Elle voudrait fuir mais elle en est bien incapable, harnachée au char à deux places. Les chevilles enchaînées par une entrave étroite qui lui permet seulement de marcher à petits pas. Et où irait-elle ? Elle est entourée de t o r t i o n n a i r e s qui prennent plaisir à la tourmenter et à l’humilier en admirant et en caressant son corps nu offert aux yeux de tous. Ses seules amies sont prisonnières comme elle. Si elle peut voir la malheureuse Gwen, elle ignore où sontt Beth et Phyllis. Elle imagine que leur situation ne doit pas être plus brillante que la sienne ou que celle de Gwen.

Le couple est déjà là. L’homme consulte son mode d’emploi. Elle a un mode d’emploi. Ce n’est qu’une humiliation de plus.

  • Il faut défaire son bâillon boule et l’interroger.

  • Comme sa petite copine.

  • Il n’est dit nulle part que ce sont des copines.

La femme défait le bâillon de Diana.

  • Merci madame.

  • Je vois que tu as reçu la même éducation que ton amie.

Diana ne répond pas.

  • Et comme elle tu ne peux pas répondre tant que je ne t’autorise pas à parler.

Diana ne peut que rester silencieuse. La femme l’examine, flatte sa croupe comme si elle était une jument. La captive ne peut que supporter son humiliation et tenter de dissimuler sa rage d’être ainsi traitée.

  • Je t’autorise à parler, petite garce.

  • Merci madame.

  • Je vois que tu connais les règles de la politesse. Explique nous comment nous pouvons t’utiliser.

  • Je peux vous conduire à travers la fête foraine, Madame.

  • Et comment cela se passe-t-il ?

  • Il y a un plan de la fête foraine dans le char. Vous m’indiquez où vous voulez aller et je vous y conduis.

  • Avec tes chevilles enchaînées. Est-ce que tu n’oublies pas quelque chose, petite idiote.

  • Vous avez raison madame. Je serais plus efficace si vous libérez mes chevilles. Quand je vous aurai conduits là où vous le désirez, vous pourrez les enchaîner à nouveau.

  • Et où est-ce que je trouve les clefs, salope ?

  • Elle sont suspendues à ma ceinture, Madame.

La femme sourit.

  • Quel supplice, cela doit être. L’instrument de ta liberté. Suspendu sur ton ventre presque à portée de tes mains.

Les poignets de la malheureuse captive sont en effet emprisonnés dans des bracelets de métal fixées de chaque côté de la ceinture métallique au niveau des hanches de la jeune femme. Devant la serrure de la ceinture sur le ventre de l’infortunée jeune femme pend, suspendue à un anneau, la clef qui permet de la déverrouiller et de déverrouiller aussi les chaînes de ses chevilles. Cette clef est totalement inaccessible pour la prisonnière.

  • Tes maîtresses sont vraiment des expertes en matière d’humiliation. Ce serait un plaisir de les rencontrer.

  • Si vous le souhaitez, je peux vous conduire à la roulotte d’une de mes maîtresses, elles aiment rencontrer les personnes qui apprécient leur travail.

  • Elles t’ont vraiment bien dressée, petite pute.

  • Elles m’ont appris quelle était ma véritable condition, madame.

  • Et quelle est cette condition, salope.

Diana a soudain du mal à répondre à la cruelle question qui lui est posée. Elle tente de cacher son émotion. D’oublier l’espoir qu’elles avaient ressenti quand elles avaient rejoint la ville avant de découvrir qu’elles étaient tombées dans un piège.

Son hésitation entraîne une réaction rapide de la cruelle visiteuse qui lui assène une v i o l ente claque sur les fesses.

  • J’attends ta réponse.

Diana tente de se reprendre. Comme a-t-elle pu oublier la première règle que doit respecter une esclave ? Ne pas se souvenir de son existence avant sa capture.

  • Excusez-moi Madame.

  • Tu me donne un ordre sale garce.

  • Je vous supplie de bien vouloir m’excuser Madame.

  • Voilà qui est mieux. Dis moi connais-tu la petite garce qui est exposée à l’entrée ?

  • C’est une esclave comme moi Madame.

  • Mais la connaissais tu avant de devenir une esclave ?

  • Une esclave doit oublier ce qu’elle était avant.

  • Tu ne veux pas me répondre ?

  • Je ne le peux pas, Madame.

L’homme intervient.

  • Cesse donc de tourmenter cette petite idiote.

  • Aurais-tu pitié d’elle ?

  • Non mais je préfère qu’elle nous promène à travers la fête foraine et qu’elle nous amène voir les autres prisonnières

  • Comment sais-tu qu’il y en a d’autres ?

  • C’est indiqué sur le plan. Il y en a deux autres.

La femme s’adresse à Diana.

  • Parfait, amène nous voir les autres esclaves.

  • Vous devez d’abord m’équiper Madame.

  • Comment ça.

  • Vous devez fixer le mors dans ma bouche pour me diriger.

  • Et comment je procède, putain.

  • Une fois le mors installé, vous tirez à droite pour me faire aller à droite. À gauche pour me faire aller à gauche. Et vous tirez en arrière pour m’arrêter.

  • En somme, tu es un parfait petit cheval.

L’homme intervient.

  • Plutôt, une parfaite petite jument. Dont il est bien tentant de caresser la croupe.

L’ignoble individu joint le geste à la parole. Diana ravale son humiliation et retient ses larmes de rage. Elle sait qu’elle doit s’habituer ces humiliations. Mais elle n’y parvient pas. C’est sans doute ce qui amuse ses t o r t i o n n a i r e s. Elle doit pourtant répondre à ses deux tourmenteurs.

  • J’ai quelques avantages sur une jument, Madame

  • Tu me sembles bien prétentieuse, salope. Hormis que j’ai plus de plaisir à caresser ta croupe, je ne les vois pas.

  • La fête comporte de nombreuses attractions fermées par des barrières. Mes maîtresses ont habilement enchaîné mes poignets pour que je puisse les ouvrir sans que vous ayez à descendre de la carriole.

  • Mais comment feras-tu pour les refermer, petite idiote ?

  • Si personne ne les ferme derrière moi, je serai punie.

  • Qui pourrais les fermer ?

  • Je l’ignore madame

  • Tu n’aurais pas l’insolence de nous demander de le faire, salope ?

Diana ne peut pas cacher sa terreur.

  • Non madame, ce n’est pas à vous de le faire.

  • Tu reconnais donc ton incompétence et t’être vantée en te prétendant supérieure à une jument.

Diana baisse la tête.

  • Vous avez raison madame. Je mérite une punition.

  • Ne t’inquiète pas. Tu l’auras, petite putain. En attendant tu vas nous conduire à travers la fête foraine.

  • Je vous amène aux autres esclaves, Madame ?.

  • Amène nous d’abord à un endroit où je peux m’entraîner à te guider et te maîtriser.

  • La piste de course.

  • Très bonne idée.

La femme infâme donne une tape sur les fesses de Diana pour la féliciter. La jeune femme ravale ses larmes de rage. Elle sait qu’aucune infamie ne luis sera épargnée.

  • Dis moi salope, comment est-ce que je t’ordonne d’avancer ?

Diana espérait que l’impitoyable visiteuse ne poserait pas cette question et elle tente d’éviter de répondre.

  • Vous pouvez me l’ordonner.

  • Mais si je veux que tu ailles plus vite ?

  • Vous pouvez crier et je l’entendrai.

  • Et tu obéiras ?

  • Je vous le promets Madame.

Diana croit un instant avoir convaincu la visiteuse.

  • Cela ne me semble pas très amusant.

Diana est terrifiée.

  • Je vous assure que j’obéirais.

  • Et moi je crois que tu es une menteuse, petite salope.

Diana comprend qu’elle a échouée dans sa tentative d’échapper à une humiliation supplémentaire.

  • Vous pouvez utiliser le fouet qui est dans le chariot.

  • Je préfère ça. Je serais d’ailleurs tenté de l’utiliser dès maintenant pour t’apprendre à avoir tenté de me duper.

Diana baisse la tête.

  • Vous avez raison, Madame. Je mérite encore d’être punie.

La jeune femme songe qu’aucune humiliation ne lui sera épargnée et que ses efforts pour échapper à son triste sort ne font qu’empirer les choses.

  • Nous réglerons ça plus tard. En attendant tu vas nous conduire à cette piste.

La femme passe la main sur les fesses de la prisonnière.

  • Cela va être un plaisir d’effleurer ce postérieur avec un fouet.

  • Tu vas te contenter de l’effleurer ?

  • Peut-être pas. Viens donc m’aider à fixer le mors dans la bouche de cette petite pute.

L’homme s’approche et l’infâme objet est fixé entre les dents de la malheureuse jeune femme. Diana entend l’impitoyable couple s’installer à l’arrière devine qu’ils sont confortablement assis au mouvement de l’attelage qui la relie au véhicule. Elle entend le sifflement du fouet suivi presque aussitôt de la brûlure sur ses fesses. Elle commence à avancer lentement. Le poids des deux passagers la gêne pour prendre de la vitesse. La réaction ne se fait pas attendre. Le fouet s’abat à nouveau. La prisonnière accélère et commence à courir. Elle voit la piste de course mais elle lui semble horriblement loin. La brûlure du fouet lui rappelle qu’elle ne va pas assez vite. Elle voudrait se révolter. Refuser d’avancer. Mais ce serait stupide. Cela signifierait de nouvelles punitions.

Elle envierait presque Gwen dans sa cage. Immobilisée, exposée. Mais n’ayant pas à courir pour satisfaire les visiteurs dégénérés de cette horrible fête.

Enfin, elle atteint le champ de course. Elle s’arrête pour ouvrir la barrière et reçoit un nouveau coup de fouet. Le sentiment d’injustice se confond avec la douleur.

Elle ouvre la barrière et avance sur la piste. L’horrible attelage franchit la barrière. Diana se prépare à s’élancer sur la piste quand une traction sur le mors la rappelle à l’ordre.

  • Attend un instant, idiote. Nous allons refermer la barrière pour t’éviter d’être punie.

  • Je me demande pourquoi nous faisons tant d’efforts. Cette salope ne montre aucune reconnaissance.

Diana attend servilement que l’homme est refermé la barrière puis remonte dans le char. Elle avait espéré un instant qu’il ne remonterait pas pour profiter du spectacle et être ainsi libérée de son poids. Ce n’était qu’une nouvelle erreur. Le fouet claque à nouveau. Diana s’élance.

  • Tu as toute la piste pour toi. Cours plus vite si tu ne veux pas goûter du fouet.

Diana s’élance autant qu’elle le peut. Mais ce n’est pas assez rapide. Elle sent plusieurs fois la brûlure du fouet. Sa tourmenteuse s’amuse à tirer à gauche et à droite sur le mors pour l’obliger à changer de direction alors qu’il suffirait de laisser la captive suivre les tournants. Enfin le tour s’achève. Diana ralentit s’arrête.

Et reçoit un nouveau coup de fouet sur les fesses.

  • Qui ta autorisée à t’arrêter salope.

Diana obéit et reprend l’interminable course. La fin du deuxième tour arrive mais la femme ne l’interrompt pas. La captive continue de courir. Elle sent alors une traction sur le mors et s’arrête.

Soulagée. Et honteuse d’être soulagée.

La femme s’approche. Caresse ses fesses meurtries.

  • Tu as été obéissante. Je te laisse te reposer un instant puis tu nous promèneras dans la fête à présent que je sais comment te diriger.

Le repos de Diana est de courte durée.

Une fois le portail franchi. Diana s’arrête pour que ses « maîtres » puissent fermer le portail. Le sifflement du fouet la rappelle à l’ordre.

Elle reprend sa course en sachant que le portail restera ouvert et qu’elle sera punie pour cette faute mais qu’elle ne peut pas s’y opposer.

Cruellement la visiteuse la dirige, en manipulant le mors, vers un endroit où les visiteurs abondent. Le sifflement du fouet manié par son compagnon rappelle à la captive qu’elle doit obéir et maintenir son allure. Le fouet ne fait à présent que l’effleurer mais cela suffit à la convaincre d’avancer. Diana essaie de faire taire la petite voix dans sa tête qui lui dit que le dressage dont elle est la victime a porté ses fruits et qu’elle se comporte comme une parfaite esclave.

Conscients des difficultés de la captive, les visiteurs tardent à s’écarter. Rient des coups qui effleurent le postérieur de la jeune femme. Les hommes comme les femmes en profitent pour caresser la prisonnière qui a de plus en plus de mal à progresser. Elle a le sentiment que le chariot et de plus en plus lourd.

Soudain, le mors la tire en arrière. Diana s’arrête devant une pancarte sur laquelle est écrit « Venez participer à la punition de Beth et Phyllis ».

Diana a honte du soulagement qu’elle éprouve à la pensée que ce couple infernal va la laisser tranquille pendant quelques instants. Le temps de tourmenter ses amies.

La femme se baisse et enchaîne les chevilles de la captive.

  • Je garde les clefs. Nous espérons bien poursuivre la visite avec toi. J’espère que ça te fait plaisir.

Honteuse de sa servilité, Diana baisse la tête pour montrer son approbation.

Après une dernière tape sur le postérieur de la prisonnière, l’homme suit sa compagne sous le chapiteau.

Gwenboyfriend

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